Pour avoir un beau bélier, il faudra débourser pas moins de 100 000 francs Cfa. De plus en plus, le prix des moutons pour la Tabaski flambe. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse, selon les éleveurs.?
Eyyyy¡¡¡¡ Laissez le gouvernement tranquille dans vos affaires. Si quelqu'un décide d'élever pour vendre, il ne peut pas tout demander au gouvernement. Tout ne peut pas être subventionné. Il faut changer de système. Un éleveur peut bel et bien cultiver pour nourire son bétail et utiliser les déchets comme engrais. C'est connu. Le problème est tout simplement que vous êtes des goorgorlous. Vous faites de l'informel mais il est possible de produire vous mêmes , en tout cas, une partie des aliments de votre bétail sans acheter. Je fais de l'élevage intensif, je cherche un " sourga" pour un champ de mil ou d'arachide. A la récolte, j'ai des aliments pour mon bétail, et de l'arachide ou du mil à vendre. Conclusion. " Sourga" payé, aliment bétail résolu, je vends arachide ou mil. Je ne veux pas être trop long mais c'est cela l'idée. Si je ne peux pas le faire moi seul, je cherche des associés.
Quelle que soit l'environnement pluviométrique ou des prix des aliments du bétail, quelles que soient les facilités de transport, de parcage ou d'accès à l'eau, quelque que soit la gratuité des soins et des médicaments vétérinaires, le prix du moutons sera chaque année de plus en plus usuraire !
Le problème relève de la conjonction de la cupidité des opérateurs du secteur et de l'acceptation de cette usure par des sénégalais qui veulent paraitre et qui ignorent le sens de la tabaski qui n'est pas une obligation (farata), mais une recommandation conditionnée à la capacité (sounha).
A quoi renvoie l'achat d'un mouton à 500 000 ?
1. Pour l’acheteur :
• Du point de vue économique, c’est acheter le kilogramme de viande de mouton à plus du triple de son prix sur le marché (un mouton sur pied avec le contenu stomacal et intestinal, les cornes et la peau atteignant exceptionnellement 100 kg)
• Du point de vue sociale c’est vouloir paraitre au milieu de démunis
• Du point de vue santé, c’est s’empiffrer de gras
• Du point de vue religieux c’est faire étalage d’une vanité hautaine.
2. Pour le vendeur : c’est le déploiement d’instincts de vautour spéculateur !!!
c normal que les prix flambent mm si je défends pas ces usuriers un pays ou tous les jeunes préfèrent soit aller mourir dans le désert libyen pour rejoindre l’Europe soit aller à Dakar pour être marchands ambulants au lieu de rester dans leurs terroirs respectifs pour cultiver la terre ou faire de l'élevage.
Un pays ou on importe de la pomme de terre des moutons alors que le pays est vaste et vide avec des terres fertiles un climat favorable toute l’année mais dommage que le sénégalais opte pour la facilité
numéro 9, qui est qui empeche les milliers de jeunes sénégalais qui font le banabana de s'adonner à l'élevage, activité rentable. L'Etat ne doit s'occuper de la vente de moutons, le Privé doit s'investir dans ce domaine au lieu de passer à spéculer dans l'immobilier.
Attention, il faut savoir raison gardé. Il n'y a que les éleveurs des villes qui vendent à des prix hors de portée. Les vrais éleveurs demandent des prix qui ne prend jamais en compte l'énorme sacrifice: des points d'eau à des dizaines de kilomètres, une alimentation rare il faut parfois migrer vers d'autres contrées et la scolarité des enfants en patie. Chaque jour c'est le même processus du matin au crépuscule, sous le soleil. S'y ajoute que le plus petit mouton à été élevé sur au moins 1 an et demi. Les autres c'est trois voire plus. L'état subventionne les semences les intrants et le matos de l'arachide, en aval il préfinance l'achat de la production. L'éleveur se débrouille pratiquement seul. Si jamais un éleveur prenait en compte l'investissement, il appliquerait le même prix que le petit éleveur de Dakar. S'y ajoute que l'État ferme les frontières pour l'écoulement des produits agricoles et ouvre les frontières lors de la seule traite des éleveurs. Heureusement, c'est un métier avec beaucoup de baraka c'est pour cela que le peu qu'ils gagnent fructifie vite mâcha Allah. Entretenir un animal c'est entrenir un être vivant et Dieu te récompense pour cela. Au dela de ces considérations, il y a des moutons pour chaque bourse raisonnable. Vouloir acheter un mouton de 3 ans à 75000 beugeu lou yombeu leu.
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10 Commentaires
Ibou
En Août, 2018 (11:34 AM)Ex Goor
En Août, 2018 (11:59 AM)Anonyme
En Août, 2018 (12:11 PM)Anonyme
En Août, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Août, 2018 (13:40 PM)Yatt
En Août, 2018 (14:38 PM)Le problème relève de la conjonction de la cupidité des opérateurs du secteur et de l'acceptation de cette usure par des sénégalais qui veulent paraitre et qui ignorent le sens de la tabaski qui n'est pas une obligation (farata), mais une recommandation conditionnée à la capacité (sounha).
A quoi renvoie l'achat d'un mouton à 500 000 ?
1. Pour l’acheteur :
• Du point de vue économique, c’est acheter le kilogramme de viande de mouton à plus du triple de son prix sur le marché (un mouton sur pied avec le contenu stomacal et intestinal, les cornes et la peau atteignant exceptionnellement 100 kg)
• Du point de vue sociale c’est vouloir paraitre au milieu de démunis
• Du point de vue santé, c’est s’empiffrer de gras
• Du point de vue religieux c’est faire étalage d’une vanité hautaine.
2. Pour le vendeur : c’est le déploiement d’instincts de vautour spéculateur !!!
Anonyme
En Août, 2018 (15:09 PM)Un pays ou on importe de la pomme de terre des moutons alors que le pays est vaste et vide avec des terres fertiles un climat favorable toute l’année mais dommage que le sénégalais opte pour la facilité
Anonyme
En Août, 2018 (22:22 PM)un mouton qui coûte 500 milles au sénégal, ne coûte que
75.000 cfa l'extérieur du pays ( pakistan, n'est qu un exemple).
president senghor le faisait.
Anonyme
En Août, 2018 (00:45 AM)Kirikou
En Août, 2018 (06:31 AM)Participer à la Discussion