Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a condamné lundi les actions des mouvements radicaux dans le nord-Mali où les indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe Ançar Din ont déclaré samedi avoir instauré un Etat islamiste.
‘’Je condamne de toutes mes forces les projets des mouvements armés radicaux, qui veulent imposer leur loi par la force ou par la terreur aux populations du nord-Mali’’, a écrit M. Diouf dans un communiqué reçu à l’APS.
L’ancien président de la République du Sénégal en ‘’appelle à une mobilisation rapide et massive de toute la communauté internationale’’ au Mali, afin de ‘’retrouver la paix, l’unité et la stabilité [de ce pays], par le dialogue et la négociation, et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection, la sécurité et le libre choix de toutes les composantes de la population malienne‘’.
La situation actuelle au Mali met en péril la paix, la démocratie et le respect des droits de l’homme dans toute la région et constitue une menace grave contre la sécurité internationale, a indiqué le secrétaire général de l’OIF.
‘’Face à de telles menaces, nous devons tous nous impliquer et œuvrer en étroite concertation, en conjuguant efficacement nos moyens respectifs’’, a insisté Abdou Diouf.
Il a fait part de la ‘’disponibilité pleine et entière’’ de l’OIF pour appuyer et accompagner les efforts et les initiatives des pays concernés de la région, des organisations régionales, en particulier la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA). D’autres partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali doivent prendre part au règlement de cette ‘’grave crise‘’, selon Abdou Diouf.
‘’Avec les déclarations de Bamako et de Saint-Boniface [sur le renforcement de la démocratie], la Francophonie dispose de mandats pour jouer son rôle, à la mesure de ses moyens, aux cotés de tous les amis du Mali’’, a-t-il rappelé, cité dans le communiqué.
18 Commentaires
Dembel
En Mai, 2012 (17:13 PM)Al Jazeera à Dakar
En Mai, 2012 (17:21 PM)Après avoir conquis le monde arabe, et successivement lancé un canal anglophone et des déclinaisons à l'usage de la Turquie et des Balkans, la chaîne du Qatar a décidé de faire du continent africain son nouveau terrain de jeu.
Si le lancement, il y a quelques mois, d'al-Jazeera en swahili était une réponse à la suprématie de la BBC et des médias sud-africains sur l'Afrique de l'Est, la création d'un signal francophone vise clairement à en découdre avec l'influence médiatique de la France en Afrique de l'Ouest, voire au-delà. En effet, la chaîne devrait être aussi accessible aux téléspectateurs de l'Hexagone via le satellite et aux francophones du Maghreb, deux cibles que Doha «travaille», depuis des années.
«Mais pourquoi Dakar et pas Paris?», s'interroge un ancien du groupe al-Jazeera, qui rappelle que ses responsables avaient envisagé de faire de leur bureau parisien, le centre de leur antenne francophone. Plusieurs raisons expliqueraient ce choix. Tout d'abord, la complexité de la législation et la lourdeur des obligations françaises les auraient fait renoncer au projet. «Al-Jazeera sera beaucoup plus libre de s'affranchir de certaines contraintes au Sénégal qu'à Paris», résume notre source.
L'an dernier, les responsables du groupe audiovisuel qatarien avaient, par ailleurs, peu apprécié l'arrivée fracassante de France 24 en arabe, en plein printemps arabe. Ils ont silencieusement rongé leur frein, tandis que la toute nouvelle chaîne française multipliait les communiqués triomphant sur sa conquête d'audience et de légitimité. Laissant sous-entendre au passage la perte de crédibilité d'al-Jazeera dans le monde arabe…
«Comment peut-on prétendre avoir plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs dans le monde arabe quand on sait quelle est l'extrême fragmentation de l'audience dans ces pays. Qu'on le veuille ou non, dans les pays arabes, il existe deux chaînes d'infos de référence al-Jazeera et al-Arabiya (à capitaux saoudiens, NDLR)», souligne un autre expert, sous couvert lui aussi d'anonymat.
Recherche d'influence
Une raison plus politique a pu également retarder le projet: il s'agit des liens privilégiés que le Qatar et la France de Nicolas Sarkozy ont tissés à partir de 2007, lorsque Doha a pesé dans plusieurs dossiers de politique extérieure, que ce soit en Libye pour régler la douloureuse détention des infirmières bulgares ou déloger Kadhafi du pouvoir, et plus récemment en Syrie pour en faire de même avec Bachar el-Assad. «On peut penser que le Qatar ne voulait pas embarrasser l'Élysée en créant une concurrente de France 24, qui aurait eu un regard différent sur de nombreuses questions internationales», observe l'ancien d'al-Jazeera.
Après l'élection de François Hollande, la donne n'est plus la même, même si le Qatar se cherche aujourd'hui des contacts avec la nouvelle administration socialiste. «Un fils de l'émir m'a appelé pour se plaindre que le Qatar n'avait pas de relais à gauche», confie un homme d'affaires français, influent entre Paris et Doha.
Cela étant, la très active diplomatie qatarienne ne devrait pas mettre longtemps à s'adapter à la nouvelle donne. Son maître d'œuvre, le premier ministre, Hamad Ben Jassem, a déjà discrètement rencontré François Hollande durant la campagne électorale. Et Laurent Fabius, le nouveau ministre des Affaires étrangères, a été reçu au printemps à Doha par l'émir, Cheikh Hamad. Peut-être ont-ils évoqué al-Jazeera en français?
Une chose est sûre: même si la chaîne francophone élit domicile à Dakar, Doha restera le centre de décision en ce qui concerne les questions de diffusion du signal. En effet, techniquement autant que pour des raisons de coûts, al-Jazeera privilégie la logique des «fenêtres» et des «décrochages» en fonction des prime times des zones géographiques respectives. De plus, cela facilite la reprise d'une partie de la grille anglophone, dont la qualité n'est plus à démontrer.
Balaie
En Mai, 2012 (17:28 PM)Mooo!!!
En Mai, 2012 (17:29 PM)Karime Lo
En Mai, 2012 (17:35 PM)Celui qui eliminera ce Sanogo le plus vite possible rendra un grand service a sa nation. Tu peux simplement vider ton pistolet sur lui et finito.... C'est une mission d'un seul brave soldat. Tue le pour le Mali.
Haako
En Mai, 2012 (17:39 PM)Notoriouse
En Mai, 2012 (17:55 PM)Policia
En Mai, 2012 (17:56 PM)pourquoi partout dans le monde les resortisants senegalais sont tellement malmenes par la police (espagne france italie maroc liby meme au mauritani ) qu'est ce que les dirigents senegalais ont fait pour les senegalais a l'exterieur?
Nationalist
En Mai, 2012 (17:57 PM)_____________ RAPPORT SUR LE COMBAT DE DÉKHÉLÉ
RAPPORT SUR LE COMBAT DE DÉKHÉLÉ
Conformément aux instructions contenues dans la lettre n° 395 de M. le Gouverneur du Sénégal, la division de spahis placée sous mes ordres, montant à cheval dans la nuit du 25 au 26 octobre 1886 pour se porter de Ndande sur Diadié. Lat Dior, à la tête de ses contingents devait se trouver en ce dernier point. Avec ma division, marchaient des cavaliers et des fantassins volontaires, sous les ordres des chefs indigènes Demba War, Ibra Fatim Sarr et Samba Laobé Boury.
Arrivé à Souguère, j'appris par les habitants que Lat Dior et ses partisans avaient quitté Diadié le 26 pour se rendre à Dékhélé, résidence habituelle de ce chef. Ces renseignements me furent confirmés à Diadié où j'arrivais le 26 à 9 heures du matin. Le 27 à 2 heures du matin, la division montait à cheval pour se porter vers Dékhélé, précédée par les cavaliers et fantassins volontaires ainsi que par des spahis envoyés en éclaireurs. À mon arrivée à Thilmakha, j'appris avec étonnement que Lat Dior n'était plus à Dékhélé, qu'il en était parti dans la nuit et se retirait dans la direction du Baol. Ces renseignements étaient erronés ou plutôt donnés de mauvaise foi par les habitants de Thilmakha car, à la sortie de ce village, un espion de Lat Dior, qui fut fusillé avant que je l'eusse interrogé moi-même, avait avoué que son maître se dirigeait vers l'Ouest, dans la direction de Ndande car ce mouvement de Lat Dior se plaçait entre nous et la ligne ferrée.
À 10 heures du matin, je fis occuper le village de Dékhélé par les volontaires et pousser des reconnaissances dans les directions de Thirouguène, Afia et Diouki. A 11 heures, toutes ces reconnaissances étaient rentrées sans avoir rencontré de parties ennemies. Je pris alors position auprès du puits qui se trouve à 2 kilomètres environ de Dékhélé. Les abords de ce puits, sur un rayon de 30 mètres seulement sont sablonneux et complètement dénudés, tandis que les environs, aussi loin que la vue peut s'étendre, sont couverts de broussailles et de hautes herbes, dépassant de beaucoup la tête d'un cavalier à cheval.
Les six premiers chevaux buvaient. Tout à coup, une fusillade épouvantable éclate sur notre droite. Trois chevaux tombent, foudroyés; six hommes sont mis hors de combat. Je rallie aussitôt la moitié des spahis autour de moi pour riposter. Les partisans de Lat Dior au nombre de 250 à 300, divisés en deux groupes, avaient gagné les abords du puits par une marche extrêmement rapide à travers les hautes herbes. Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. À 11 heures trois-quarts, j'étais presque maître de la situation. Je fis monter 20 spahis à cheval et me portai un peu en avant. L'ennemi était complètement battu. Son chef Lat Dior restait sur le champ de bataille avec ses deux fils et soixante-dix-huit de ses guerriers les plus renommés. Pendant ce combat si court, les spahis avaient fait des pertes énormes : un tiers de l'effectif en hommes et chevaux avait été mis hors de combat. Tous d'ailleurs avaient rivalisé de bravoure et donnèrent les preuves du plus admirable sang-froid. Parmi eux je tiens à distinguer :
Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Mboubeu Meukeu Gueneule
En Mai, 2012 (18:00 PM)Mudu
En Mai, 2012 (18:02 PM)Nationalist
En Mai, 2012 (18:04 PM)suite
RAPPORT SUR LE COMBAT DE DÉKHÉLÉ
, avait avoué que son maître se dirigeait vers l'Ouest, dans la direction de Ndande car ce mouvement de Lat Dior se plaçait entre nous et la ligne ferrée.
À 10 heures du matin, je fis occuper le village de Dékhélé par les volontaires et pousser des reconnaissances dans les directions de Thirouguène, Afia et Diouki. A 11 heures, toutes ces reconnaissances étaient rentrées sans avoir rencontré de parties ennemies. Je pris alors position auprès du puits qui se trouve à 2 kilomètres environ de Dékhélé. Les abords de ce puits, sur un rayon de 30 mètres seulement sont sablonneux et complètement dénudés, tandis que les environs, aussi loin que la vue peut s'étendre, sont couverts de broussailles et de hautes herbes, dépassant de beaucoup la tête d'un cavalier à cheval.
Les six premiers chevaux buvaient. Tout à coup, une fusillade épouvantable éclate sur notre droite. Trois chevaux tombent, foudroyés; six hommes sont mis hors de combat. Je rallie aussitôt la moitié des spahis autour de moi pour riposter. Les partisans de Lat Dior au nombre de 250 à 300, divisés en deux groupes, avaient gagné les abords du puits par une marche extrêmement rapide à travers les hautes herbes. Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. À 11 heures trois-quarts, j'étais presque maître de la situation. Je fis monter 20 spahis à cheval et me portai un peu en avant. L'ennemi était complètement battu. Son chef Lat Dior restait sur le champ de bataille avec ses deux fils et soixante-dix-huit de ses guerriers les plus renommés. Pendant ce combat si court, les spahis avaient fait des pertes énormes : un tiers de l'effectif en hommes et chevaux avait été mis hors de combat. Tous d'ailleurs avaient rivalisé de bravoure et donnèrent les preuves du plus admirable sang-froid. Parmi eux je tiens à distinguer :
Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Sakheweur Fall
En Mai, 2012 (18:18 PM)Les maliens sont de grands enfants naïfs. Ils passent tout leur temps, planqués à BAMAKPO, à dire : le MALI est un pays indivisible vive la paix. Pendant ce temps les rebelles avancent. Ne donnent-t-il pas à raison à SARKOZYn qui pensait que le NOIR est fataliste.
Comptant sur DIEU pour éloigner les TOUAREG, nos frères maliens égrainent le chapelet 6 milliard de fois en récitant: le MALI est un pays indivisible vive la paix . Le Noir ne rentrera jamais dans l'histoire
Doxandem
En Mai, 2012 (20:02 PM)Senegalais
En Mai, 2012 (03:44 AM)Alboury Ndiaye
En Mai, 2012 (10:25 AM)Boy Town
En Mai, 2012 (11:34 AM)Abbsnt
En Mai, 2012 (01:30 AM)Participer à la Discussion