Hier mercredi 29 janvier 2025, cinquième jour du procès des accusés de complot contre l’autorité de l’Etat au Bénin, la Cour a donné lecture du procès-verbal d’audition de l’homme d’affaires Olivier Boko. Ce proche de Patrice Talon arrêté depuis septembre 2024, a déclaré aux enquêteurs qu’il n’est aucunement impliqué dans un projet de putsch contre son ami président de la République.
« Talon président, c’est Boko président »
« Je ne suis informé, ni mêlé à un projet de coup d’Etat. Je ne peux pas faire un coup d’Etat à mon propre régime. Je suis fier de son bilan. Talon président, c’est Boko président. Je ne rentrerai jamais dans l’incertitude des coups d’Etat » a déclaré l’homme d’affaires. Il a également nié toute ambition présidentielle qui aurait supposément motivé son envie de déposer l’actuel président béninois.
« Je suis un leader politique… Je ne suis membre d’aucun parti. Et selon le code électoral, ce sont les partis politiques qui désignent les candidats aux élections présidentielles. Je n’ai aucune ambition politique pour 2026 » a assuré Olivier Boko.
« Je n’ai rien commandé et ça n’engage que qu’eux »
Quant à ceux qui travaillent à susciter sa candidature, comme le ministre Homéky, il estime qu’ils sont libres de leur opinion. « Je n’ai pas nommé de coordonnateur pour un quelconque mouvement OB26 , étant donné que c’est des choses qui se font sans moi. Et à partir de ce moment, n’ayant pas nommé de coordonnateur, je ne saurais ni réprimer ni dire à quel montant il (Homéky) est payé. Il existe des milliers de personnes qui se déclarent coordonnateurs de telle ou telle chose dans le pays. Je ne mets aucun franc à la disposition des associations et mouvements. Je n’ai rien commandé et ça n’engage que qu’eux » a martelé l’ex-homme d’affaires.
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