Le Bureau Paix et Sécurité Centre de compétence Afrique subsaharienne de la Friedrich Ebert Stiftung (Fes Pscc), dans le cadre de son projet «Nouvelles approches de sécurité collective», a présenté les résultats des études sur «les interactions entre les menaces sécuritaires au Sahel» aux différents acteurs, lors d’un atelier tenu ce jeudi 1er mars 2018 à Dakar. Ce, pour «une plus grande appropriation des menaces sécuritaires» dans cette partie du continent noir et «des réponses plus adaptées et efficaces». Des études qui portent respectivement sur : «Conflits entre agriculteurs et éleveurs dans un contexte de menaces asymétriques : cas du Mali et du Burkina Faso» et «Connexions entre groupes djihadistes et réseaux de contrebandes et trafics illicites au Sahel».
Selon son auteur, Dr Serigne Bamba Gaye, «la lutte pour les ressources, les tensions ethniques, les conflits violents provoqués (transfrontaliers), la criminalité organisée, le terrorisme islamiste et les narcotrafiquants ont contribué à déstabiliser la région du Sahel et fragilisé la paix et la sécurité de la plupart des Etats sahéliens».
Et face à cette situation, il ajoute que ces études vont permettent de «mieux comprendre ces situations de conflictualités qui s’enchevêtrent, de saisir leurs dynamiques de fonctionnement et de voir comment les communautés les actionnent au gré de leurs intérêts dans un contexte de menaces asymétriques, pour des réponses plus adaptées et durables».
Enfin, Dr Gaye a rappelé que le projet «Nouvelles approches de sécurité collective» vise à examiner les causes des conflits et s’intéresser aux aspects politico-économiques des systèmes de conflits, notamment les causes de leur persistance pour apporter de nouvelles connaissances sur la meilleure manière d’arriver à une sécurité collective et durable, avec un focus sur le concept «d’économie politique».
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (18:30 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (22:30 PM)Participer à la Discussion