En Guinée, Aïcha Bah, une fillette de 8 ans, a été violée et tuée le 14 novembre dernier à Dondolikhouré, un quartier de la commune de Kagbélen (banlieue de Conakry). Son corps a été retrouvé dans les toilettes de son école, un établissement franco-arabe.
Dans un communiqué rendu public le weekend dernier, la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Charlotte Daffé, dit condamner « avec la plus grande rigueur le crime crapuleux en ce sens qu’aucun motif quel qu’il soit ne saurait le justifier ». Elle a rappelé que la « vie humaine est sacrée » et « chacun à l’obligation impérieuse de la préserver à tout prix ».
Arrêter et juger les auteurs de cette infraction criminelle
Pour rendre justice à la petite Aïcha Bah, le gouvernement a saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dubréka aux fins d’ouvrir une enquête devant conduire à l’arrestation et au jugement des auteurs de cette infraction criminelle. L’exécutif guinéen a également annoncé « le durcissement de la politique pénale afin qu’aucune circonstance atténuante ne soit acceptée par les tribunaux en faveur des présumés auteurs et complices de viols.
Une « forte délégation gouvernementale s’est par ailleurs mobilisée pour présenter les condoléances et apporter la solidarité du gouvernement à la famille éplorée ».
2 Commentaires
Mamadou Diallo
il y a 3 semaines (03:12 AM)Participer à la Discussion