Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a, par la voix d’un de ses porte-paroles, exprimé sa ‘’profonde préoccupation’’ face aux arrestations de responsables et membres du gouvernement nigérien renversé par des militaires.
‘’Il appelle de toute urgence au strict respect des obligations internationales du Niger en matière de droits de l’homme et au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel’’, a déclaré Farhan Haq lors d’un point de presse organisé au siège des Nations unies à New York.
Dans des propos rapportés par Onu Info, le site d’information des Nations unies, M. Haq a réitéré l’engagement de l’ONU et de ses partenaires humanitaires à continuer à fournir une aide vitale aux segments les plus vulnérables de la population nigérienne.
Une tentative de coup d’Etat, perpétrée par des militaires, a débouché, le 26 juillet, sur la mise à l’écart du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, et l’instauration de fait d’une junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tchiani.
Le renversement de l’ordre constitutionnel a été condamné par plusieurs pays et organisations internationales y compris la CEDEAO, dont le Niger est membre.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, réunis dimanche à Abuja, la capitale du Nigeria, ont brandi plusieurs sanctions à l’encontre des putschistes et donné un délai d’une semaine aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Les présidents et chefs de gouvernement de la CEDEAO n’ont pas manqué d’agiter l’option d’une intervention armée pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Un éventuel recours à la force qui ne fait pas l’unanimité parmi les pays voisins du Niger. Il en est ainsi de l’Algérie qui juge l’implication militaire envisagée par la CEDEAO comme une option »malheureuse ».
La diplomatie algérienne par le biais d’un communiqué soutenant que le retour à l’ordre constitutionnel devait impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques.
Dans la foulée, Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois États dirigés par des militaires, ont exprimé leur ferme opposition à une éventuelle intervention militaire au Niger.
De son côté, la France a démarré mardi le rapatriement de ses ressortissants établis dans le pays.
10 Commentaires
Ike
En Août, 2023 (09:33 AM)Cela ne vous preoccupe pas???🤔
New Boy
En Août, 2023 (09:42 AM)Sankara
En Août, 2023 (10:24 AM)Reply_author
En Août, 2023 (10:46 AM)Zelensky les à supplier d'envoyer des militaires, ils ont fait les sourds et se sont contenté d'envoyer des armes.
Quand c'est le Niger, on bombe le torse. Quand c'est la Russie en face, on se fait tout petit et on se chie dessus.
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En Août, 2023 (11:45 AM)stp vas essayer qu'on rigole un peu.
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En Août, 2023 (12:16 PM)Reply_author
En Août, 2023 (15:15 PM)Sutura
En Août, 2023 (14:41 PM)On ne peut pas prévoir du tout la réaction des groupes dangereux et extrêmistes opérant dans ces pays déjà fragilisés. Là où on attendait la CEDEAO, c'était de voir sa force en attente depuis plusieurs années être opérationnelle et intervenir au Mali, au Burkina et au Niger en soutien aux forces armées de ces pays luttant sur le terrain contre tous ses groupes venus du nord. Elle ne l'a pas fait, et un pays comme le Mali a été obligé de faire appel à des paramilitaires russes comme renfort.
Pour rappel, les interventions des forces commises au nom de la CEDEAO ont laissé des goûts amers au Libéria et un peu en Sierra Léone. Au libéria, elle a rendu beaucoup compliqué la situation aux civils.
Le seul succés des forces sous l'égide de la CEDEAO enregistré jusqu'ici est celui de l'ECOMIG qui a réussi à stabiliser la situation politique et sécuritaire en république de Gambie. Et cette réussite s'est faite avec le concours, la collaboration des Forces Armées Gambiennes.
Nul ne peut prédire, prévoir ce qui peut se passer en cas d'intervention au Niger. Il est à redouter que les groupes dangereux appellés sous le vocable de Jihadistes, or tous ne le sont pas, vont en profiter pour étendre leur occupation du terrain dans ces trois pays et descendre dans les pays situés plus au sud.
Il est bon de comprendre que la région du Liptakko sert jusqu'ici comme un entennoir pour tous ces groupes dangereux qui écument depuis longtemps dans la zone Sahélo-Saharienne.
Si l'Algérie s'y oppose, elle sait pourquoi et nous croyons qu'elle a de bonnes raisons de le faire. Un pays comme le Nigéria ne peut pas prédire quel changement cette intervention va appporter dans son septentrion ou elle est en butte avec des bandes criminelles qui se cachent tous sous le vocable de Bokko Haram qui n'est pas responsable de tout le mal au nord du Nigéria.
Il est bon qu'on en reste aux sanctions décidées par plusieurs pays africains et occidentaux. À elles seules, elles peuvent faire fléchir la junte au pouvoir.
[Juste un humble point de vue]
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