Des organisations de droits de l'homme exigent la fin des intimidations en Gambie - Trois organisations internationales de droits de l'homme ont exhorté vendredi le gouvernement gambien à 'cesser de manière immédiate la répression perpétrée sur les défenseurs de droits de l'homme, les journalistes, les opposants au régime, les avocats et quiconque ose élever la voix contre le gouvernement ou ses politiques.
Dans un communiqué conjoint, Amnesty International, ARTICLE 19 et la Commonwealth Human Rights Initiative ont exigé du gouvernement la cessation de sa campagne d'intimidation et de harcèlement avec la nouvelle vague d'arrestations et de détention de citoyens parmi lesquels le prédicateur musulman, l'Imam Baba Leigh.
'Depuis début décembre, au moins neuf cas d'arrestation arbitraire et de détention illégale ont été enregistrés. Le gouvernement continue d'instaurer la peur et de recourir à l'intimidation par le biais d'arrestations arbitraires et de détention dans le but d'étouffer toute velléité d'expression de vues et de voix dissidentes', ont affirmé les organisations.
D'après elles, l'abus de pouvoir soulève également des inquiétudes en Gambie.
Elles ont déclaré que plusieurs éminentes personnalités ont été récemment prises pour cible et arrêtées sans aucune accusation ou sur la base de fausses accusations.
Les organisations des droits de l'homme déplorent la détention qui « dépasse les limites établies par la constitution sans procès devant un tribuna, ou la libération en échange de fortes cautions et leur présence quotidienne dans les locaux des forces de sécurité, sans aucune preuve ou notification d'un crime commis'.
Elles ont mentionné comme illustration le cas de Mambury Njie, un ancien ministre qui a été arrêté le 31 octobre et détenu jusqu'au 5 novembre.
'Au tribunal, M. Njie n'a pas eu droit à l'assistance d'un avocat et on ne l'a pas informé de ce droit de se faire défendre. Le tribunal correctionnel n'avait pas la compétence de juger cette affaire. Aucun autre détail relatif aux crimes qui lui sont reprochés ne lui a été fourni', déplorent ces organisations.
Les organisations des droits de l'homme ont également mentionné le cas du prédicateur musulman, l'Imam Baba Leigh, qui aurait été arrêté le 3 décembre par l'agence nationale des renseignements (NIA).
'Depuis lors, on n'a aucune nouvelle le concernant. Il court, de ce fait, le risque d'une disparition forcée, de subir une torture ou un mauvais traitement. Plusieurs personnes croient que son arrestation est liée à sa condamnation publique de l'exécution en août des neuf détenus à Mile II prison. L'Imam Baba Leigh avait qualifié ces exécutions de contraires à l'Islam et avait exigé que le gouvernement remette les corps aux familles pour qu'elles organisent des funérailles dignes', indiquent les organisations.
7 Commentaires
Sidney
En Décembre, 2012 (17:04 PM)Casavoix
En Décembre, 2012 (18:20 PM)ns un foyer il y a toujours un patriarche pour veiller le bon fonctionnement ce foyer.c cet pas le cas du senegal ou c est la rue qui eduque l homme.
Ras Shedek
En Décembre, 2012 (22:06 PM)Sene-gambian
En Décembre, 2012 (00:52 AM)Damie
En Décembre, 2012 (01:57 AM)Mouniye
En Décembre, 2012 (13:03 PM)Africain221
En Décembre, 2012 (17:37 PM)Participer à la Discussion