Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) appelle, dans un communiqué rendu public jeudi, à une journée ville morte, lundi prochain, de 6 heures à 16 heures, sur toute l’étendue de N’Djaména, la capitale du pays.
Le collectif justifie cet appel par le fait que, depuis quelques mois, les Tchadiens vivent un calvaire sans précédent.
Ainsi, il dénonce pêle-mêle «les mesures prises par le gouvernement à l’égard des fonctionnaires, le gel des bourses des étudiants, la corruption érigée en système de gouvernance, la mauvaise gestion des ressources nationales, le non-paiement régulier des salaires des fonctionnaires, des subsides des maîtres communautaires et la bourse des étudiants, les détournements des deniers publics, des capitaux placés dans les paradis fiscaux, le non payement des créances des opérateurs économiques».
Selon le président de ce collectif, Dingamnayal Nely Versinis, l’appel concerne «les populations de N’Djamena, femmes, hommes, fonctionnaires, retraités, étudiants, élèves, commerçants, taximen, cladomen (moto taxi), leaders d’opinions des 10 arrondissements de la ville de N’Djamena».
«Cet appel s’adresse à vous. Pour combattre cette situation créée et entretenue par les quidams du régime contre notre survie, la survie de nos familles respectives d’une part et la prise en otage des ressources nationales d’autre part», martèle M. Dingamnayal Nely Versinis, ajoutant à l’endroit de ses compatriotes : «Restez chez vous pour démontrer à nos fossoyeurs votre mécontentement. Faites-le, n’attendez pas qu’une autre personne le fasse à votre place».
0 Commentaires
Participer à la Discussion