Le vendredi 23 juin, une révolte inattendue secoua la scéne médiatique lorque Evguenei Prigojine, le chef de la société Wagner, la puissante entreprise de mercenaires russes, s'opposa ouvertement au président Poutine. Cette tentative de soulèvement avortée pourrait avoir des conséquences néfastes pour les pays africains ayant des liens commerciaux avec cette société de mercenariat.
Depuis son arrivée sur le continent africain en 2017/2018, Wagner a acquis une influence considérable. Des nations telles que le Mali, la République centrafricaine, la Libye, le Soudan, le Mozambique et Madagascar ont délégué à cette société des responsabilités régaliennes en matière de sécurité, en échange d'un accès à certaines ressources naturelles.
Bien que la mutinerie ait échoué le dimanche 25 juin, les activités de Wagner en Afrique semblent ne pas avoir été impactées. Selon un accord conclu entre le groupe de mercenaires et Moscou, Evguenei Prigojine pourrait continuer à diriger son empire commercial, militaire et médiatique sur le continent africain.
Cette situation pourrait être préjudiciable aux intérêts africains. Auparavant, les activités de Wagner bénéficiaient du soutien direct de la Russie. Sans ce soutien, les mercenaires d'Evguenei Prigojine pourraient fortement intensifier leurs pratiques économiques prédatrices en Afrique pour pallier l'absence de soutien russe.
De plus, les pays africains ayant des liens avec Wagner, comme le Mali ou la République centrafricaine notamment, pourraient faire face à des tentatives de déstabilisation menées par les mercenaires de Prigojine. Placé à la tête d'un empire financier et d'une milice puissante, n'étant soumis à aucune autorité, il est à craindre que la volonté de puissance et la recherche de profit financier de Prigojine ne conduisent à une exploitation plus intense et plus brutale des pays où l'empreinte tentaculaire de Wagner est présente.
L'Afrique est le principal théâtre d'opérations de Wagner, ce qui rend la situation particulièrement préoccupante pour les pays africains concernés.
Depuis son arrivée sur le continent africain en 2017/2018, Wagner a acquis une influence considérable. Des nations telles que le Mali, la République centrafricaine, la Libye, le Soudan, le Mozambique et Madagascar ont délégué à cette société des responsabilités régaliennes en matière de sécurité, en échange d'un accès à certaines ressources naturelles.
Bien que la mutinerie ait échoué le dimanche 25 juin, les activités de Wagner en Afrique semblent ne pas avoir été impactées. Selon un accord conclu entre le groupe de mercenaires et Moscou, Evguenei Prigojine pourrait continuer à diriger son empire commercial, militaire et médiatique sur le continent africain.
Cette situation pourrait être préjudiciable aux intérêts africains. Auparavant, les activités de Wagner bénéficiaient du soutien direct de la Russie. Sans ce soutien, les mercenaires d'Evguenei Prigojine pourraient fortement intensifier leurs pratiques économiques prédatrices en Afrique pour pallier l'absence de soutien russe.
De plus, les pays africains ayant des liens avec Wagner, comme le Mali ou la République centrafricaine notamment, pourraient faire face à des tentatives de déstabilisation menées par les mercenaires de Prigojine. Placé à la tête d'un empire financier et d'une milice puissante, n'étant soumis à aucune autorité, il est à craindre que la volonté de puissance et la recherche de profit financier de Prigojine ne conduisent à une exploitation plus intense et plus brutale des pays où l'empreinte tentaculaire de Wagner est présente.
L'Afrique est le principal théâtre d'opérations de Wagner, ce qui rend la situation particulièrement préoccupante pour les pays africains concernés.
3 Commentaires
Xeme
En Juillet, 2023 (12:02 PM)Reply_author
En Juillet, 2023 (12:09 PM)En réalité, notent ces experts, certains des trolls de l’Internet Research Agency, la structure qui les chapeaute, ont commencé dès le mois de mai à s’en prendre à leur patron, dénonçant comme dangereuses ou « hystériques » ses attaques contre le ministère de la défense. Ce revirement tendrait à montrer que Evgueni Prigojine avait commencé à perdre le contrôle de son groupe avant même le dénouement de la mutinerie.
Autre constat fait par Agentstvo : malgré les annonces de suspension ou d’arrêt de leurs activités, les trolls et les bots actifs sur Twitter et VKontakte (le Facebook russe) poursuivent jusqu’à présent leur activité. Ce dernier point est peut-être le plus important : l’avenir des activités d’influence de l’homme d’affaires est à peine moins stratégique que celui des mercenaires armés, appelés à se fondre dans l’armée régulière ou à s’exiler en Biélorussie avec leur chef.
« Le groupe de médias Patriot ferme et sort de l’espace informationnel russe », assurait le 29 juin Evgueni Zoubarev, directeur général de RIA FAN, le média le plus important de ce groupe formellement créé en 2019 qui compte une douzaine de sites Internet et des centaines de médias partenaires. Si les 300 millions de visites quotidiennes revendiquées par Patriot sont sujettes à caution, ce réseau constitue bel et bien un poids lourd de la scène médiatique russe – connu pour son traitement outrancier de l’actualité et son rapport particulièrement décomplexé aux fausses informations.
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