
" Mon mari m’a réveillée en sursaut à 4 heures du matin pour m’annoncer que notre maison était encerclée par plusieurs militaires et que ça faisait longtemps qu'il entendait des tirs à l'arme lourde venant de l'extérieur". C’est ainsi que l’épouse de Vital Kamerhe débuta son récit des événements effroyables du dimanche 19 mai dernier sur X.
Les hommes de l’assaillant Christian Malanga, se sont heurtés à la résistance des gardes de la résidence du vice-Premier ministre sortant.
« Chef, ils sont en train de vous chercher »
« J’ai réalisé qu’un échange de tirs furieux avait éclaté avec nos vaillants gardes. Les assaillants ont réussi à pénétrer dans notre parcelle, tirant sans relâche sur tout ce qui bougeait », raconte Hamida Shatur. Dans ce déchaînement de violence, trois hommes ont été tués. Deux, du côté des gardes de Kamerhe et un assaillant.
La perte ce dernier n'a fait qu’attiser la violence des hommes de Christian Malanga, assure Mme Kamerhe . La scène de chaos s’est poursuivie jusqu’à l’arrivée des renforts.
Entre-temps, le vice-Premier ministre a réussi à joindre un des gardes qui lui a dit « d’une voix tremblante : « Chef, ils sont en train de vous chercher ».
Hamida Shatur dit avoir réalisé à ce moment-là qu’il ne leur restait plus beaucoup de temps à vivre. « J’ai compris que notre fin était proche », affirme-t-elle. L’arrivée des renforts a finalement « mis fin à notre calvaire », poursuit l’épouse du politicien.
« Le seigneur nous a sauvés d’une attaque meurtrière où mon mari était la cible principale »
Elle reste convaincue qu’une main divine a épargné sa vie et celle de son mari. « Le seigneur nous a sauvés d’une attaque meurtrière où mon mari était la cible principale. En sortant de la maison, j’ai découvert avec effroi que notre parcelle ressemblait à un champ de tirs : des centaines de douilles jonchaient le sol, et les murs étaient criblés d’impacts de balles », raconte-t-elle.
Après la résidence de Vital Kamerhe, les assaillants se sont dirigés vers le Palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président congolais Félix Tshisekedi.
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A Dubaï, l’ombre des biens mal acquis africains...
Dubai Unlocked » | Une fuite de données confidentielle révèle que les proches de nombreux chefs d’Etat africains détiennent un patrimoine immobilier substantiel dans l’émirat.
Marie-Madeleine Mborantsuo était l’une des femmes les plus puissantes du Gabon. A la tête de la Cour constitutionnelle du pays pendant trente-deux ans, cette proche de l’ancien président Omar Bongo (1967-2009) a réussi à éteindre plusieurs crises institutionnelles qui ont fait vaciller le pays. Mais le vent a tourné pour « 3M ». Ecartée de son poste après le renversement du régime par la junte militaire à l’été 2023, elle pourrait un jour répondre de son enrichissement devant la justice française.
Selon les informations du Monde, des juges d’instruction parisiens enquêtent depuis août 2018 sur des faits de « blanchiment de détournement de fonds publics ». Cette procédure, qui a déjà donné lieu à des saisines pénales, fait suite à une première enquête du Parquet national financier (PNF) qui soupçonnait Mme Mborantsuo d’avoir financé, en 2013, un appartement versaillais avec 1,45 million d’euros d’argent sale. Cette même année, elle avait aussi acquis une maison de ville dans un quartier cossu de Washington, DC. (Etats-Unis).
Mais le patrimoine de Mme Mborantsuo est probablement bien supérieur. Selon une fuite de données confidentielles baptisée « Dubai Unlocked », à laquelle Le Monde a eu accès, « 3M » et ses enfants ont déboursé, à l’hiver 2013, 24 millions de dirhams émiratis (6 millions d’euros) pour s’offrir cinq appartements et deux villas à Dubaï.
Au Congo-Brazzaville, la belle-fille de Denis Sassou-Nguesso, Nathalie Boumba-Pembe, a acheté une villa de 3,5 millions d’euros en 2018. Son mari, le puissant ministre Denis Christel Sassou-Nguesso, surnommé « Kiki le pétrolier », est soupçonné de détournements liés à la société pétrolière nationale. Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou a également investi plus de 5 millions d’euros dans l’immobilier dubaïote.
Au Tchad, l’ex-beau-frère du président Idriss Déby, Mahamat Hissein Bourma, a acquis des biens d’une valeur de 14 millions d’euros à Dubaï, coïncidant avec des acquisitions suspectes au Canada. Incarcéré, il dénonce d’autres hauts responsables propriétaires à Dubaï.
L’angolaise Isabel Dos Santos, fille de l’ancien président et première milliardaire africaine, confirme avoir acheté un appartement à Dubaï il y a plus de 10 ans. Accusée de corruption, elle vit désormais dans l’émirat sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Pour les ONG, Dubaï sert de « base arrière » pour ces personnalités cherchant à contourner les réglementations européennes sur les biens mal acquis, grâce à un cadre juridique plus laxiste. La lutte contre ces pratiques reste un défi majeur malgré les progrès réalisés.
Connu comme marley ou obama...presentez le gus !!
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