Au Bénin, l’opposante Reckya Madougou réclame aux autorités la restitution de son coffre-fort. Elle a saisi, à cet effet, l’Organisation pour la défense des Droits de l’homme et des peuples (ODHP), présidée par Me Aboubakar Baparapé.
Dans une déclaration rendue publique très récemment, la structure rappelle que la justice n’a pas ordonné la confiscation des biens de la détenue au profit de l’État.
Reckya Madougou « n’a pas fait l’objet d’un procès de détournement de deniers publics »
Elle peut donc, conformément à la loi, réclamer leur restitution. Dans ce cadre, son coffre-fort, mis sous scellé lors des perquisitions à son domicile, doit lui être rétrocédé. Me Aboubacar Baparapé, insiste sur le fait que l’ex-ministre de la Justice n’a pas fait l’objet d’un procès de détournement de deniers publics, mais, plutôt d’un « procès éminemment politique ».
Il révèle que son organisation a déjà mené des démarches auprès du procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour la restitution du coffre-fort à sa propriétaire. Mais n’ayant pas eu de suite, il a décidé d’alerter l’opinion politique nationale et internationale.
Rappelons que l’opposante Reckya Madougou a été condamnée en décembre 2021, à 20 ans de prison pour "terrorisme".
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