L’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso, portée par la Société Burkinabè de Tomates, a été inaugurée le 30 novembre 2024. Le projet a été rendu possible grâce à l’adhésion massive des Burkinabè, aussi bien locaux que de la diaspora, qui ont participé à un programme d’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.
Impact économique et engagement citoyen
Ce projet marque une étape importante dans la stratégie de développement endogène du Burkina Faso, selon les propos du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. L’usine devrait atteindre un chiffre d’affaires annuel de 8 milliards de FCFA sur les cinq premières années.
« Cette unité industrielle est un symbole fort de notre vision d’un développement endogène et inclusif, dont la finalité est le plein épanouissement de tous mes concitoyens », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré lors de l’inauguration. Il a également réaffirmé sa conviction que le Burkina Faso dispose des ressources nécessaires à son développement et à sa prospérité, tout en invitant les citoyens à poursuivre cette dynamique vers un pays souverain et prospère.
L’usine se distingue par son engagement envers l’insertion professionnelle des jeunes. En effet, 75 % des employés embauchés sont à leur premier emploi, une réponse concrète au défi du manque d’expérience professionnelle qui freine l’accès à l’emploi pour de nombreux jeunes, comme l’a souligné Karim Traoré, Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).
Avec une capacité de transformation de six tonnes de tomates fraîches par heure et une production de 800 kg de produits finis par heure, cette unité industrielle devrait, à terme, générer 187 emplois directs et près de 10 000 emplois indirects à travers l’ensemble de la chaîne de valeur.
Expansion et perspectives à venir
Karim Traoré a également annoncé l’ouverture prochaine d’une nouvelle usine de transformation de tomates à Tenkodogo, destinée à couvrir les besoins du marché national et à se positionner sur le marché international avec des produits sains et de qualité. Les travaux de construction de l’usine de Bobo-Dioulasso ont déjà permis d’employer 200 jeunes et femmes, renforçant l’impact social de cette initiative. Le projet incarne la volonté des autorités de stimuler la croissance économique tout en créant des opportunités d’emplois durables pour les populations locales.
2 Commentaires
Quant à petits "patriotes " pestiférés qui nous parlent du matin au soir d'industrialisation, il faut qu'ils sachent que l'on ne peut industrialiser un pays sans électricité, sans routes, sans chemins de fer, sans main d'oeuvre qualifiée et sans eau car dans les pays sont en compétition pour le marché qui est devenu global. Aucun sénégalais n'achètera un pot de tomate local â 2 fois le prix d'un pot importé d'autant que le produit importé est certainement de meilleure qualité.
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