
Photo: Nettoyage des rues de Ouagadougou, le 1er novembre 2014.
Après que l'armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso, au lendemain de la chute du président Blaise Compaoré, les partis de l'opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis à Ouagadougou, ont exigé une transition « démocratique et civile », refusant la confiscation du pouvoir par l'armée après la chute du président Blaise Compaoré.
« La victoire issue de l'insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l'armée », selon un communiqué.
Ces organisations ont appelé à un grand rassemblement sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche 2 novembre à 8 heures du matin pour contester la prise de pouvoir par un officier.
RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES AÉRIENNES
Le chef du régime de transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a annoncé par ailleeurs samedi dans un communiqué la réouverture des frontières aériennes du pays, fermées la veille.
En revanche les frontières terrestres restent fermées, ont précisé les nouvelles autorités au Camp Guillaume, où est basé le nouvel homme fort du Burkina. Le couvre-feu reste en vigueur, mais son entrée en vigueur a été repoussée de 19 heures à 22 heures, pour une fin à 6 heures du matin, selon le communiqué. Il n'était pas possible de savoir dans l'immédiat si l'aéroport de Ouagadougou fonctionnait de nouveau.
0 Commentaires
Participer à la Discussion