Au Burkina Faso, le président Roch Marc Christian Kaboré a déclaré, ce lundi 31 décembre, l'état d'urgence dans six régions du pays au cours d'un conseil extraordinaire des ministres, en vue de lutter contre le terrorisme. Depuis 2015, le pays fait face aux attaques terroristes. Jeudi dernier, dix gendarmes avaient trouvé la mort, suite à une embuscade dans le nord-ouest du pays, non loin de la frontière malienne. De nouvelles mesures ont été prises pour renforcer la sécurité. Parmi ces mesures figurent une réorganisation opérationnelle des forces de défense et de sécurité, le renforcement de la vigilance, de la prévention et de la protection des populations et des infrastructures.
Face à la situation sécuritaire préoccupante, le président Roch Marc Christian Kaboré a décidé de déclarer l'état d'urgence dans plusieurs provinces du pays qui se situent dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, de l’Est, du Nord et du Sahel.
Cette décision fait suite à l'échec de la mise en œuvre des réponses apportées jusque-là contre les attaques terroristes.
« La mise en œuvre de la réponse face aux attaques connaît de nombreuses difficultés liées, entre autres, au mode opératoire, au caractère diffus et transfrontalier de la menace terroriste », explique le porte-parole du gouvernement.
Il est aussi prévu une réorganisation opérationnelle des forces de défense et de sécurité pour une meilleure couverture du territoire. Par ailleurs, des instructions ont été données pour que des dispositions sécuritaires particulières soient prises sur toute l'étendue du territoire national.
Le gouvernement invite les populations au strict respect des nouvelles dispositions qui ont pour objectif « d'assurer avec sérénité et efficacité la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », selon Remis Dandjinou, ministre de la Communication.
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (02:52 AM)Nos pantins de Présidents sont nuls!
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