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Burkina Faso: qui est Isaac Zida, adoubé par l'armée et déjà contesté?

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Burkina Faso: qui est Isaac Zida, adoubé par l'armée et déjà contesté?
Ainsi a pris fin une période de confusion et d'incertitude au sein des armées burkinabè. Vendredi, le chef d'état-major général des armées du pays, le général Traoré, et le commandant en second du régiment de sécurité présidentielle, le lieutenant-colonel Isaac Zida, revendiquaient chacun la direction de la transition et la tête de l'Etat vacant à Ouagadougou. Ce samedi 1er novembre 2014, les hauts gradés ont finalement tranché en adoubant Isaac Zida, 49 ans. Mais aussitôt, l'opposition et la société civile ont contesté l'autorité des militaires.

Après plus de deux heures de conclave, les militaires burkinabè ont fini par accorder leurs violons, ce samedi. A l'unanimité, la haute hiérarchie militaire a retenu un solide gaillard, doté de lunettes sans moutures et d'une fine moustache - l'Agence France-Presse le décrit ainsi -, pour conduire le régime de transition après la démission du président Blaise Compaoré la veille.

Son nom : Yacouba Isaac Zida. L'AFP nous informe qu'il s'agit d'un ancien casque bleu en République démocratique du Congo (RDC), par ailleurs officier de liaison dans le cadre de la médiation Compaoré durant la crise ivoirienne (2002-2011). Il serait originaire de Yako, dans la province du Passore, au centre-nord de la « patrie des hommes intègres ». Il aurait suivi des cours de perfectionnement militaire au Maroc et des cours d'état-major au Cameroun.

Le pays confié à un lieutenant-colonel

Le chef d'état-major général du Burkina Faso, le général Traoré, s'était lui-même proclamé chef de l'Etat la veille, après l'annonce de la démission du président Compaoré. Mais ce samedi, après le huis clos des hauts gradés, il a lui-même signé le communiqué adoubant M. Zida. S'il n'a pas pris part au point presse à la sortie, laissant son adjoint en lire le compte-rendu à sa place, il a posé ainsi un point final à la situation de cacophonie qui avait dominé une bonne partie de la journée de vendredi dans les rangs de l'armée.

« Depuis le 30 octobre 2014, le peuple burkinabè vit des moments particulièrement difficiles et historiques, dit le communiqué du chef d'état-major Traoré daté du samedi 1er novembre. En effet, l'accélération des évènements a conduit à ce qui est apparu tantôt comme une confusion, tantôt comme une contradiction au sein des forces armées nationales, source d'inquiétude pour le peuple burkinabè. »

La suite : « Aujourd'hui, 1er novembre 2014, 54e anniversaire des forces armées nationales, la haute hiérarchie militaire, après concertation à l'état-major général des armées, informe l'opinion nationale et internationale, que le lieutenant-colonel Zida Isaac a été retenu à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du pouvoir du président Blaise Compaoré. »

L'homme du vendredi 31 octobre

La personnalité du lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle (le RSP, une unité d'élite qui assurait la sécurité du président Compaoré), a éclaté au grand jour vendredi. C'est lui qui a d'abord annoncé le ralliement de l'armée à la société civile, peu avant 'annonce de la démission de Blaise Compaoré. Alors que la foule adoubait dès lors un général à la retraite, Kouamé Lougué, pour prendre les rênes du processus de transition, et que le chef d'état-major avait déjà déclaré qu'il assumerait le rôle de chef de l'Etat de manière précipitée, Isaac Zida est sorti de son silence plus tard, aux côtés des représentants du Balai citoyen (membres de la société civile).

Et ce, devant les nombreux manifestants réunis place de la Nation. « Le peuple du Burkina Faso est désormais acteur et témoin de son histoire, leur a-t-il dit. Les décisions ne seront pas prises dans les bureaux pour votre avenir. Vous aurez à chaque fois l'occasion de dire si vous marchez avec nous ou si vous n'êtes pas d'accord. »


La foule a alors acclamé cet homme sorti de nulle part, y compris lorsqu'il annonçait finalement qu'il suspendait la Constitution : « Nous, forces vives de la nation, y compris les forces armées nationales, à la demande du peuple burkinabè, avons décidé ce qui suit : un, la Constitution du 2 juin 1991 est suspendue ; deux, un organe transitoire sera mis en place en accord avec toutes les forces vives de la nation, en vue d'organiser une transition paisible. Cette transition sera encadrée pour un retour à une vie constitutionnelle normale ; trois, la composition de cet organe consensuel de transition, ainsi que sa durée, que nous souhaitons la plus brève possible, seront déterminés par l'organe de transition dans les plus brefs délais. » Et de demander au peuple de « faire confiance » à son groupe d'hommes.

Traoré marque le pas devant Zida

Dès lors, le chef d'état-major des armées auto-proclamé chef de l'Etat du Faso ne s'exprimera plus publiquement, en ce jour historique où Blaise Compaoré est tombé. C'est à nouveau Isaac Zida qui annoncera, tard dans la soirée sur une chaine de télévision, que Blaise Compaoré est en bonne santé « dans un lieu sûr ». C'est aussi lui qui dira assumer « les responsabilités de chef de la transition et de chef de l'Etat », entendant définir « de manière consensuelle (...) et avec l'ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile, les contours et contenus d'une transition démocratique apaisée ».

C'est enfin lui qui appellera la communauté internationale, notamment l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), « à soutenir » le peuple burkinabè « dans ces dures épreuves ». Et c'est donc lui qui prendra de nouvelles résolutions effectives concernant les frontières du Faso et le couvre-feu.


Le nouvel « homme fort » prend aussi, le soir même de ce vendredi historique, le temps d'expliquer la situation au micro de RFI, à Ouagadougou, tançant au passage son concurrent. « Si vous avez compris, il ne s'agit pas d'un coup d'Etat, assure-t-il. Il s'agit d'une insurrection populaire. Et le peuple qui s'est soulevé a des aspirations - il a des attentes - que nous pensons avoir bien comprises. Il ne s'agit pas de rejoindre le peuple pour continuer avec lui les habitudes que nous avons, à un moment donné, condamnées. C'est vrai que le chef d'état-major est la personne qui incarne toute l'armée. Mais nous, nous estimons que nous avons véritablement compris ce que la population attend de nous. Et je pense qu'il n'y a pas de problème, parce que le chef d'état-major, nous-mêmes, nous sommes parties prenantes de ce peuple. Aucun militaire ne va poser un acte allant dans le sens de compromettre durablement la paix. »

Zida adoubé, mais Zida contesté

Visiblement, après sa désignation par ses pairs militaires, le message d'Isaac Zida ne passe pas si bien que cela au sein de la classe politique et dans la population. Il faut dire qu'interrogé par RFI vendredi soir, un leader de la société civile, qui le soutenait alors, n'avait pas su conter le moindre fait d'armes au sujet de ce soldat, qu'il présentait pourtant comme l'homme de la situation. Selon l'Agence France-Presse, le lieutenant-colonel est un proche du général Gilbert Diendéré, chef d'état-major particulier de M. Compaoré.


Ce samedi, après sa nomination, les leaders de l'opposition et des organisations de la société civile sont sorties de leur réserve, appelant la population à descendre dans la rue, dimanche 2 novembre, pour maintenir la pression populaire et empêcher toute « confiscation » du pouvoir par l'armée. Avec un soutien explicite de taille : la présidence de la Commission de l'Union africaine. « Une transition civile et consensuelle répondrait non seulement aux aspirations légitimes du peuple du Burkina Faso au changement, mais faciliterait également la mobilisation de l'appui international nécessaire pour permettre une sortie de crise réussie », menace en filigrane la présidente Nkosazana Dlamini-Zuma qui demande aux forces armées burkinabè « de se mettre à la disposition des autorités civiles ».

Il serait apprécié de ses hommes

En attendant d'entrevoir quels seront les contours de l'équipe bientôt chargée de la transition, le lieutenant-colonel Zida a déjà pris deux décisions en tant que chef de la transition désigné par l'armée : la réouverture des frontières aériennes, et le maintien d'un couvre-feu assoupli de 22h heure locale à 6h du matin.

On dit, du côté de l'Agence France-Presse, que le nouvel « homme fort de l'armée » de l'armée burkinabè est apprécié de ses hommes. « Quand a éclaté en 2011 une mutinerie qui faillit emporter le régime de Compaoré, il fut l'un des rares au sein de la garde présidentielle à être épargné par les mutins, quand les autres gradés subissaient la furie des soldats, ont assuré un militant des droits de l'homme et une source militaire à l'AFP. »


22 Commentaires

  1. Auteur

    Diedhiou Caporal Chef

    En Novembre, 2014 (01:01 AM)
    Voila ce qui attendait la famille des Wade. Les negres,une

    fois au pouvoir, se croient proprietaires du pays et se

    croient plus intelligents et plus valeureux que les autres

    citoyens.Ils croient aussi que leur pourrie progeniture

    est au dessus des autres. Compaore doit etre rappatrie

    au Burkina, juge et mis en taule pour le reste de ses

    jours.Ceux qui l'avaient conseille d'assassiner son

    meilleur ami et frere pour faire plaisir a de vieux sales

    renards sont tous en enfer. Toute chose qui connait un

    commencement, connaitra une fin. Les guineens doivent

    aussi reclamer Moise Dadis Kamou. Le protege de

    Compaore.

     :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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  2. Auteur

    Tweetvérité

    En Novembre, 2014 (01:02 AM)
    Un arriviste qui veut profiter d'une situation de ko pour pouvoir se remplir les poches avant que les autres le fassent , en Afrique personne n'oeuvre pour l'interet général ni pour pour le peuple et c'est dommage.
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    Familledevoleurs

    En Novembre, 2014 (01:03 AM)
    macky sall est en visite aujourdhui chez denis sassou nguesso...motif discuter du sommet de la francophonie et de la situation au burkina (destitution de compaore). qu est ce que macky sall, president d un pays soit disant democratique, partage vraiment avec un animal comme sassou nguesso....qu y a t il vraiment de commun entre les deux? et qu est ce qui les liait a compaore au point qu ils doivent se regrouper et aviser?
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    Catholique

    En Novembre, 2014 (01:08 AM)
    Un pilleur comme Dadis en guinée qui cherche à se faire un nom et surtout à se faire connaitre pour le chantage , le vol , l'enrichissement , la main mise sur l'armée et la manipulation du peuple pour le diriger comme l'a fait Blaise Compoaré
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    Auteur

    Présidynastie

    En Novembre, 2014 (01:33 AM)
    Quelqu'un qui cherche à accaparer le pouvoir pour son interet personnel et ceux de ses amis , les africains croient que le pouvoir est une entreprise familiale une fois au trone c'est fini , on y reste et on le lègue aux membres de la famille ou à ses enfants , il faut créer une cour pénale africaine pour juger les présidents africains et ceux qui font souffrir les populations d'une manière atroce , il faut dissoudre l'union africaine et créer une autre institution qui fixe des mandats pas plus de deux à tous les présidents du continent et on verra l'avancement des pays
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    Auteur

    Papi

    En Novembre, 2014 (01:43 AM)
    Ce qui se passe ici est du tribalisme primaire et gregaire.Les Mossi ont confisque le Pouvoir.Traore a ete ecarte parcequ'il est Diuola...VOILA LA REALITE.
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    Auteur

    Sagouye Mbeuth

    En Novembre, 2014 (02:23 AM)
    la france continut à tirer les ficelles,c'est elle qui est dèrrière ce cafouillage pour défendre ces intérets, elle ne veut ces revolutionnaires et ces sympatisants de thomas sankara au pouvoir, l'esprit de sankara est dans tous les coeurs des burkinabé, laisser ce pouvoir à ces gens là , c'est comme faire revenir sankara aux affaires. la france évite la contagion de la revolution burkinabé à d'autres pays lécher cul sous leur controle tombés; pays comme le togo, le congo,le gabon etc,,, raison pour la quelle la france de maneuvrer pour mettre au pouvoir un proche de blaise compaoré ami de ouatarra . sans les proches de compaoré,le burkina faso deviendra un pays hostile à la france et ces consequences pourront se répercuter sur le sol ivoirien et ça sera la fin de la france en afrque de l'ouest. le burkina fasso à été le berceau de la revolution africain depuis les temps de thomas et la france fera tout pour faire échouer cette révolution burkinabé avec la coloboration des americains
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    Auteur

    N'importe Quoi !

    En Novembre, 2014 (02:24 AM)
    BEURK cette situation est à VOMIR.



    Si le Burkina, la CEDEAO et toute la société civile Ouest Africaine accepte cette situation,

    alors nous pouvons dire au revoir à tout développement.



    Sans Lois et sans règlements aucune activité humaine n'est possible.



    Ces ploucs qui marchent sur la CONSTITUTION, ne respectent même pas la hiérarchie militaire qui veut qu'un Général soit supérieur à un un Lieutenant-Colonel.



    Demain ils vont dire qu'il faut respecter les lois alors qu'eux-mêmes sont incapables de respecter la loi fondamentale et le règlement militaire.



    Simplement des nuls sur toute la ligne. Si on compte sur des gens de ce calibre pour construire le Burkina et l'Afrique de l'Ouest, on a pas fini d'attendre.







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    Ibrahima Karim Koundoul Wadist

    En Novembre, 2014 (08:21 AM)
    Ce militaire n'a rien fait le peuple il n'a pas osé libérer le peuple des mains de Blaise compaoré. C'est un poltron qui n'a pas osé affronté Le prési compaoré et maintenant quand le peuple a montré sa détermination il veut en profiter. Il est temps qu'au Burkina Faso que les civils prennent la destinée du pays. Militaires RETOURNEZ DANS VOS CASERNES!!!!!!!!!!!!!! :down: 
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    Collègue Atteré

    En Novembre, 2014 (09:04 AM)
    Bien triste nouvelle au sein de la grande famille des statisticiens de l’agence statistique et de son personnel :

    La douce, sensible, réservée, posée, pieuse, grâcieuse, Hadja Lala Sow Diop nous a quitté samedi pour rejoindre le Très-haut.

    Cette femme, partie à la fleur de l’âge, était extrêmement dévouée, gentille, sympathique, philantrope, tranquille et attentive va beaucoup nous manquer.

    Dieu lui a fait la faveur de le rejoindre entre Toussaint et Achoura, ce qui est manifestement une reconnaissance des bonnes actions qu’elle n’a cessées de faire discrètement de son vivant. Elle ne ratait jamais une prière, même celle de l’aube.

    Que Dieu lui pardonne tous ces péchés, Amine.

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    Elle

    En Novembre, 2014 (09:28 AM)
    https://www.tumblr.com/blog/blackdreamxsblog

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    Honoris Causa Diom Ak Diomb

    En Novembre, 2014 (10:06 AM)
    MÉDIATION AFRICAINE ET INTERNATIONALE....DEVANT LES MANIFESTIONS DANS LA RUE....LE DÉCOR DES CONVICTIONS ET DES CONFRONTATIONS EST AINSI CAMPÉ... ET TOUT SE JOUE AUJOURD'HUI A OUAGA POUR LA FINALE DE TOUTES FINALES POLITIQUES DE LA RÉVOLUTION DÉMOCRATIQUE AU BURKINA FASO... POUR UN REGIME MILITAIRE OU POUR UNE TRANSITION CIVILE...



    QUI VIVRA CE DIMANCHE VERRA LUNDI CE QUI VA SE PASSER DU COTE DE PAU ET DE BOBO DIOULASSO..



    Dans toutes les révolutions du monde après la victoire dans la rue jonchée de cadavres il faut trouver le modus vivendi ou le gentlemen agreement qui puisse permettre aux uns et aux autres de vivre ensemble..



    DANS CETTE RÉVOLUTION TRANQUILLE AU PAYS DES HOMMES INTÈGRES LA FINALE DES FINALES SE JOUERA DIMANCHE 2 OCTOBRE A OUAGADOUGOU.. ET NULLE PART AILLEURS DANS LE MONDE......

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    Auteur

    Navier

    En Novembre, 2014 (10:09 AM)
    Mane dal khawouma bakhna wala bakhoul mais regardons bien l'appreciation francaise a travers leur media (RFI, France24). Si ces medias le presentent comme l'ideal alors c'est un pion de la france. Parcontre si les media francaises commencent a chercher des pous sur le gars, sachez-que c'est lui qu'il faut au Burkina.

    Wassalam
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    Auteur

    Moi224pppffff

    En Novembre, 2014 (10:51 AM)
    Parfaitement d'accord avec Navier! Si nos amis français le décrivent comme le diable alors il faut le soutenir. S'ils disent qu'il est le meilleur pour le Burkina c'est que c'est leur pion censé défendre leurs intérêts.
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    Auteur

    Mounos

    En Novembre, 2014 (11:25 AM)
    Le Président Blaise Compaoré ne doit pas être enterré trop vite parce que rien dans la Constitution ne dit qu'un ancien Président ne pouvait revenir pour postuler à la Présidentielle après qu'un autre ait été élu ! Si la situation économique et sociale des Burkinabés devenait pire que ce qu'ils ont vécus sous BLAISE, ce dernier pourrait revenir en force, si aucune charge criminelle ( de sang et/ou économique) ne s'abattait sur lui dans les mois, années à venir ! RETENEZ CELA !
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    Auteur

    Tala

    En Novembre, 2014 (11:54 AM)
    Peuple Burkinabé, n'acceptez pas qu'on vous confisque votre lutte Ce militaire est un pion de Blaise Une fois installé, il restera 30 ans Blaise s'est arrangé avec l'armée Refusez cette transition des soldats C de l'arnaque pour perpétuer Blaise et la dictature de l'armée Les soldats doivent rester dans les casernes Vive le lutte du peuple du burkina
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    Auteur

    Ben

    En Novembre, 2014 (13:34 PM)
    source de cet article RFI= FRance donc non favorable au peuple Burkinabé. Vigilance de ce que nous servent les médias français.



    BEN
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    Auteur

    Papi

    En Novembre, 2014 (16:59 PM)
    Lt-Colonel a 49 ans.... Ce gars est nul et en retard.

    REMETTEZ LE POUVOIR AU PEUPLE.
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    Auteur

    Pharoah

    En Novembre, 2014 (19:38 PM)
    Toujours aussi cons ces Africains ! un officier de la Garde Présidentielle dit qu'il a compris le peuple et s'auto-proclame grand Chef du Burkina et la foule applaudit !!!! Shankara , Compoaré , Zida ...il y a toujours un militaire pour s'accaparer le pouvoir  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Djiban

    En Novembre, 2014 (21:57 PM)
    la question que je me pose quand Blaise faisait ses bêtise l'armée était ou ? Pour prendre le pouvoir l'armée attend que le peuple se soulèvent pour venir dire que nous allons préserver la paix bêtise.
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    Auteur

    Diop

    En Novembre, 2014 (23:13 PM)
    Commandant en second ou est son chef ? On prend les burkinabé pur des cons ou quoi Que va t on faire des morts pour la Patrie ? Non aucun militaire ne doit participer à la transition Allez ouste dans les casernes et que ça saute
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    Auteur

    Fonction Publique

    En Novembre, 2014 (08:48 AM)
    Recrutement de vacataires de la Formation professionnelle et technique

    http://www.fonctionpublique.gouv.sn/
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