Huit soldats ont été tués mardi dans le nord du Burkina Faso, lors d'une attaque de jihadistes présumés contre une patrouille militaire, a indiqué mercredi l'armée dans un communiqué.
"Une unité composée d’éléments du 11e Régiment d’Infanterie Commando a été prise en embuscade à 11 kilomètres de Oursi (Province de l’Oudalan, région du Sahel)", explique l'armée.
"Face aux feux nourris ennemis (...) huit militaires ont malheureusement perdu la vie au cours des combats et une dizaine d’autres ont été blessés", poursuit le texte qui ajoute que "41 terroristes" ont été tués dans la riposte de l'armée.
L'unité visée ratissait une zone où une attaque avait tué deux soldats la veille, lundi.
Plus tôt dans la journée, des sources sécuritaires avaient annoncé à l'AFP un premier bilan de sept soldats tués.
"Les blessés, certains touchés gravement, ont été évacués. Des renforts ont été déployés dans la zone", a précisé l'une d'elles.
Cette nouvelle attaque, la quatrième en moins de dix jours dans le nord du Burkina, vient alourdir le bilan du mois de septembre, particulièrement meurtrier.
Le 5 septembre, au moins 35 civils dont des femmes et des enfants ont été tués par l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga.
Le lendemain, au moins neuf personnes, sept civils et deux soldats, ont péri lors de deux attaques distinctes de jihadistes présumés, qui ont visé des civils et une patrouille militaire.
Le Burkina Faso, où des militaires qui ont pris le pouvoir en janvier ont promis de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Ces attaques y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
Lundi, le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a limogé le ministre de la Défense, et l'a lui-même remplacé à ce poste.
"Une unité composée d’éléments du 11e Régiment d’Infanterie Commando a été prise en embuscade à 11 kilomètres de Oursi (Province de l’Oudalan, région du Sahel)", explique l'armée.
"Face aux feux nourris ennemis (...) huit militaires ont malheureusement perdu la vie au cours des combats et une dizaine d’autres ont été blessés", poursuit le texte qui ajoute que "41 terroristes" ont été tués dans la riposte de l'armée.
L'unité visée ratissait une zone où une attaque avait tué deux soldats la veille, lundi.
Plus tôt dans la journée, des sources sécuritaires avaient annoncé à l'AFP un premier bilan de sept soldats tués.
"Les blessés, certains touchés gravement, ont été évacués. Des renforts ont été déployés dans la zone", a précisé l'une d'elles.
Cette nouvelle attaque, la quatrième en moins de dix jours dans le nord du Burkina, vient alourdir le bilan du mois de septembre, particulièrement meurtrier.
Le 5 septembre, au moins 35 civils dont des femmes et des enfants ont été tués par l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga.
Le lendemain, au moins neuf personnes, sept civils et deux soldats, ont péri lors de deux attaques distinctes de jihadistes présumés, qui ont visé des civils et une patrouille militaire.
Le Burkina Faso, où des militaires qui ont pris le pouvoir en janvier ont promis de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Ces attaques y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
Lundi, le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a limogé le ministre de la Défense, et l'a lui-même remplacé à ce poste.
5 Commentaires
Burkina ! Faites comme le Mali et attaquez vous à la source.
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