Le Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (Samab), le Syndicat des Magistrats burkinabè (Smb) et le Syndicat Burkinabè des Magistrats (Sbm) ont adressé une lettre à plusieurs autorités pour dénoncer les accords proposés par le projet d'accord de 13 points qui est en train d'être discuté ce mardi 22 septembre 2015 à Abuja, au Nigéria. Une lettre adressée au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), au Président du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, au Président en exercice de l’Union Africaine (UA), à la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, au Président du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, au Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au Président en exercice de l’Uemoa, au Groupe International de Soutien et d’Accompagnement de la Transition au Burkina (GISAT-BF), au Procureur près la Cour pénale Internationale, à tous les Ambassadeurs ou Représentants diplomatiques accrédités au Burkina Faso, à la Présidente de l’Union Internationale des Magistrats, au Président du Réseau Francophone des Conseils supérieurs de la Magistrature judiciaire, à tous les Responsables des Syndicats ou Associations de magistrats de tous les autres pays du monde et à toutes autres Organisations ou structures attachées au respect de l’État de droit, à l’indépendance de la magistrature, au respect de l’intégrité des personnes et des biens ainsi qu’à celui des libertés individuelles. Voici la lettre des magistrats burkinabè.
•Le Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB), le Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB) et le Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM) auraient voulu emprunter des canaux plus convenables qu’une lettre ouverte pour s’adresser à tous.
Mais les circonstances particulières qui sont celles du Burkina Faso depuis quelques jours les autorisent à penser que vous ferez preuve d’indulgence pour le canal choisi afin de vous associer à leurs inquiétudes, à leurs préoccupations, à leur incompréhension prononcée face à la situation du moment, et surtout, aux solutions de sortie de crise proposées par les médiateurs de la Cedeao, leurs Excellences Macky Sall et Yayi Boni, respectivement Président de la République du Sénégal et Président de la République du Bénin, deux pays qui, par leur justice, enseignent merveilleusement l’égalité de tous devant la loi ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la magistrature.
Revenant sur les faits, il apparaît opportun de rappeler que le 16 septembre 2015, le Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB), le Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB) et le Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM) ont appris l’interruption du Conseil des Ministres du même jour, suivie de la prise en otage du Président de la Transition, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, du Premier Ministre et des autres membres du gouvernement par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), et finalement de l’annonce plus tard de la prise du pouvoir par lesdits éléments.
En raison de leur infaillible attachement à l’État de droit, les trois syndicats ont, par deux déclarations datées respectivement des 17 et 19 septembre 2015 :
• condamné avec la dernière énergie possible cette prise d’otage et cette interruption de l’ordre légal, surtout à un mois de la tenue des élections présidentielles et législatives ;
• condamné avec la même énergie les atteintes multiformes au droit à la vie, aux libertés individuelles ainsi qu’au droit de propriété dont la protection et la défense ont été confiées en dernier ressort par la loi fondamentale burkinabè au pouvoir judiciaire ;
• apporté leur pleine solidarité au Président de la Transition, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, au Premier Ministre et à tous les autres membres du gouvernement ;
• exigé leur libération immédiate et sans condition ainsi que le rétablissement de l’ordre constitutionnel ;
• ordonné la suspension dans les différentes juridictions et sur toute l’étendue du territoire de toutes les activités, exception faite de celles qui pourraient tendre au rétablissement de l’ordre constitutionnel rompu jusqu’à la satisfaction de ce que ci-dessus exigé ;
• affirmé leur refus ferme de collaborer de quelque manière que ce soit avec une autre autorité en dehors de celle dont le rétablissement sans condition est demandé.
Nul homme ou nulle entité ne pouvant à leurs yeux revendiquer le droit de vivre au-dessus et en dehors des textes en vigueur, ils se sont réjouis lorsque le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine a, par décision prise à sa 544e réunion tenue le 18 septembre 2015, condamné avec force le changement anticonstitutionnel entrepris, exigé entre autres, le retour au statu quo entre dans un délai de 96h sous peine de qualifier les auteurs de la rupture d’éléments terroristes avec les conséquences de droit, et demandé enfin à tous les États membres de mettre en œuvre les mesures prises.
Les trois syndicats de magistrats burkinabè ont accueilli avec le même enthousiasme la médiation entreprise par la CEDEAO dès les premières heures de la crise et sont restés dans cette ferme conviction que tout ce que les médiateurs pourraient être amenés à proposer ou à accepter ne pourrait ignorer les mesures éminemment pertinentes sus visées du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine.
Le 20 septembre 2015, ils ont appris que les médiateurs de la CEDEAO dépêchés au Burkina Faso ont fait les propositions suivantes: « 1 – La Libération sans condition de toutes les personnalités détenues suite aux évènements du 17 septembre 2015 ;
2 – La restauration des institutions de la transition et du Président Michel Kafando dans ses fonctions de président de la transition ;
3 – Le retrait des militaires du gouvernement ;
4 – La poursuite du processus électoral et l’organisation des élections présidentielle et législatives, au plus tard le 22 novembre 2015 ;
5 – La Commission électorale nationale indépendante (CENI) devra prendre les dispositions nécessaires en tenant compte de la nouvelle date fixée pour les élections
6 – Le gouvernement s’attèlera activement à la préparation des élections durant la période restante de la transition ; 7 – Le Conseil national de la transition s’abstiendra de légiférer sur des sujets autres que ceux relatifs à l’organisation des élections et la mise en œuvre du présent accord ;
8 – Les personnes dont les candidatures ont été invalidées sur la base des articles 135 et 166 de la loi électorale du 7 avril 2015 seront autorisées à participer aux prochaines élections. À cet égard, les dispositions seront prises avant le 30 septembre 2015 ;
9- Toutes les questions nécessitant un traitement à long terme, tel que la réforme du secteur de la sécurité et de la défense, y compris le RSP, seront laissées à l’appréciation du président et du gouvernement issus des prochaines élections ;
10 – La cessation immédiate, de toutes les violences et autres violations des droits humains, notamment les entraves aux libertés de mouvement et d’expression ;
11- Les forces de défense et de sécurité assureront pleinement les missions de protection des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national ;
12 – L’acceptation du pardon et l’adoption d’une loi d’amnistie au plus tard le 30 septembre 2015 sur les évènements consécutifs au coup d’État du 17 septembre 2015 ;
13 – Les médiateurs nationaux auront pour mission de veiller à la bonne application du présent accord ».
Les syndicats de magistrats ne trouveraient pas motif à s’exprimer si de telles propositions n’avaient pas l’inconvénient majeur si elles devaient être toutes entérinées :
• de faire échec à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine ;
• de faire du recours au RSP en violation flagrante du droit positif burkinabè une voie de recours contre les lois et les décisions de justice ;
• d’attenter gravement à l’indépendance du pouvoir judiciaire burkinabè ;
• d’encourager toute personne dont la responsabilité pénale peut être recherchée à créer des situations de trouble pour espérer être amnistiée ;
• de légitimer les violations des droits humains ;
• de priver la justice burkinabè de toute force morale pour juger d’autres faits, d’autres actes ou d’autres personnes, car elle ne se relèverait jamais du sentiment qu’elle n’est faite que pour les plus faibles.
C’est pour cette raison que les syndicats de magistrats burkinabè, fidèles à leurs déclarations de départ, voudraient rappeler à l’attention de tous :
• qu’ils n’entendent aucunement collaborer avec une autorité établie en violation des textes en vigueur ;
• que le besoin de paix n’est pas inconciliable avec le besoin de justice et que du reste, la meilleure paix, qui s’inscrit dans la durée, est celle qui ne laisse jamais inassouvi le besoin de justice. Ces tueries ont probablement eu lieu parce que d’autres tueries antérieures n’ont pas été sanctionnées, et si celles présentes ou en cours restent impunies, d’autres viendront encore s’ajouter pour revendiquer la même impunité. Le Burkina Faso ne se construira pas dans cette spirale d’impunités.
Les syndicats de magistrats en appellent donc au soutien de tous pour les aider au rayonnement de leur serment et à l’avènement d’une justice égale pour tous.
En tout état de cause, si leur cri de cœur devait être ignoré, il faudrait qu’on se résolve alors à trouver des juges de circonstance, moins portés à l’honneur que ceux qui animent actuellement l’appareil judiciaire dans tous ses compartiments, et qu’on prenne sur soi le courage d’expliquer au peuple burkinabè pourquoi il doit être moins bien traité que les autres.
Non à l’interruption de l’ordre légal et à l’impunité !
Oui à l’État de droit !
Vive le Burkina Faso !
51 Commentaires
Deug Rek
En Septembre, 2015 (17:00 PM)Paix
En Septembre, 2015 (17:01 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:04 PM)Je regarde avec tout le mepris ces politicards de Benno Bok Yakar qui felicitent Maky Sall pour sa reussite dans cette mediation.
Dire que dans cette coalition il ya des gens respectables.
Maky a echoué dans cette affaire.
L'Union africaine et le peuple burkinabé ont ridiculisé la cedeao et maky sall.
Kam
En Septembre, 2015 (17:10 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:10 PM)Milk
En Septembre, 2015 (17:11 PM)A FORCE DE FAIRE GREVE , DE PRENDRE DES LIBERTES AVEC LA RIGUEUR AU NOM DU
MASLA , DE VIVRE QUOTIDIENNEMENT DE POLITIQUE ET DE NIVELLER LES VALEURS
PAR LE BAS , DE SE REFUGIER DERRIERE UN SPIRITUALISME SYNONYME DE LACHETE ,
DE BEAUCOUP PARLER SANS AGIR .....nous ne sommes memes pas capables de representer dignement notre pays.
LA HONTE .TCHIMMM
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:12 PM)Ma warou !!!!!
Ou étaient-ils à la mort de Thomas Sankara ?
Quelle est la vraie legitimité du Président de transition ? Qui l'a élu ?
Ils préfèrent la guerre civile ? Les 1200 membres du RSP contre l'armée régulière ?
Je n'aime pas cet accord mais c'est le moindre mal pour le burkina.
Salam
Soodio
En Septembre, 2015 (17:14 PM)Ces sauvages nous emmerdent.
Même pas capables d'asseoir la démocratie.
Et ils se disent "Pays des Hommes Intègres"
Alors laissez d'autres choisir à votre place:ça vaut mieux que la guerre civile.
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:15 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:18 PM)l echec etait prévisible et avec maky le pire est devant nous
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:25 PM)Koor Siga
En Septembre, 2015 (17:31 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:31 PM)Le Templier
En Septembre, 2015 (17:39 PM)??????????????????????????
Zoungrana
En Septembre, 2015 (17:49 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:58 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:11 PM)Macky Sall a fait un travail intelligent : retour du Président interimaire , élection avec les candidats pro-Campoaré , pardon pour les putchistes.....en plus cet accord evitait toute effusion de sang !!!
Hum!!!
En Septembre, 2015 (18:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:44 PM)Bravo President Sal
En Septembre, 2015 (18:51 PM)Iceberg
En Septembre, 2015 (18:59 PM)Passant
En Septembre, 2015 (19:01 PM)En effet, les burkinabés se sont calmés dès qu'ils ont su que la CDEAO sous la direction de Macky s'est immédiattement rendu chez eux pour discuter avec les puchistes.
Cette rencontre qui s'est déroulée le weekend dernier à au moins eu le mérite de calmer les esprits, de faire baisser la tension et d'éviter la violence, sauvant ainsi des vies
Et tout compromis qui permet d'éviter la guerre entre burkinabé fréres et soeurs doit être la bienvenue. Parce que personne ne sortira vainqueurs d'une guerre civile entre burkinabé.
Certes que Blaise Campaoré est démis de ses fonctions, mais cela ne doit pas être une raison d'exclure son parti de l'élection présidentielle. De toute façon, les burkinabés ont majoritairement vomis Blaise Campaoré et Cie et son parti aussi. Alors, que le parti de Blaise participe ou pas à l'élection ne changera rien.
Et concernant les puchistes, ils ne vont quand même pas accepter de baisser les armes, de rendre le poyuvoir aux civils et de passer au poteau pour être fusillés. C'est donc normal qu'ils exigent qu'on les amestie.
Quand à ces guignols de magistrats, comme l'on dit la majorité des internautes, on se demande tous ce qu'ils ont fait quand Blaise tripatouillait la constitution ?
Alors, messieurs les magistrats, Taisez vous !!!!!!!
Ces compromis proposés par la CDEAO pour vous éviter la guerre sont la meilleure solution pour vous éviter de vous entretuer. A moins que vous vouliez mettre le feu dans votre pays pour trouver le prétexte d'aller demander le status de réfugiés en Allemagne. Mais sachez que les syriens sont déjà là et que l'Europe a déjà fermée ses portes. Donc les seuls pays qui pourront vous accueillir sont vos proches voisins qui vivent déjà dans une galére pas possible. Alors, réfléchissez bien avant de commettre l'irréparable !!!!!!!
Anonyme
En Septembre, 2015 (19:04 PM)Doxandem
En Septembre, 2015 (19:22 PM)Nino
En Septembre, 2015 (19:39 PM)le Pr Amsatou Sow Sidibé disait que: le pays est Bloqué à tout les niveaux,le président n'écoutent pas ces 150 Ministres conseillés et que si la CREI se Résume à condamné uniquement Karim Wade sur la Base d'affabulation,qu'on le libére.parole de la Ministre.
A Contrario ,L'honorable député Moustapha a dit et a par ailleurs soldé ses comptes avec les animateurs de l'émission «Jaakarloo » qui passe sur la Tfm. «Je leur fous tout dans leur gueule. Mes fils sont meilleurs que ces gens -là qui m'attaquaient sur la télévision de Youssou Ndour. Ce sont des alcooliques qui se payent les femmes d'autrui. Je suis meilleur que leurs pères, leurs mères et leurs tantes... »: dans son différent avec l'Usurpateur de titre de Docteur Cheikh Kante,le plus célébre guitariste du sénégal qui distribue des million à gauche et à droite sans que l'OFNAC ne dit rien,l'assemblé national dirigé par le grand Dormeur du Val qui préserve ses intêrets de prestige.
Alors voilà l'image et le niveau de ceux qui nous diriges chers compatriotes.A vous de juger!!!
Quel Fumiste!
En Septembre, 2015 (19:48 PM)Yaw nga am loula doye simbong au bled ngay dem ba boukin
Anonyme
En Septembre, 2015 (20:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (20:23 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (20:45 PM)Senegalais De Ouaga
En Septembre, 2015 (21:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (21:15 PM)Xeme
En Septembre, 2015 (21:17 PM)Thiessois
En Septembre, 2015 (21:30 PM)Regardez l´avenir et ne jouez pas aux héros, car les cimetières en sont pleins. Certes la démarche de Macky et de Bony Yayé ne peut résoudre tout le problème, mais elle peut etre un départ.
Anonyme
En Septembre, 2015 (21:52 PM)il en est de même au mali.
au senegal, nous avons une association ou amical des magistrats, je crois...
Bravo
En Septembre, 2015 (21:57 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (22:20 PM)Comme disait Descartes ," le bon sens est la chose du la mieux partagée" cependant , il faut bien appliquer sa raison pour sortir des situations chaotiques.
Cher Burkinabés, cogitez bien avant de rejeter cet accord.
La chance accorde ses faveurs aux esprits avertis.
Anonyme
En Septembre, 2015 (22:47 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (22:54 PM)Cool
En Septembre, 2015 (23:02 PM)-reprendre le pouvoir
-instaurer la sécurité à tous les niveaux
-punir les coupables.
ndank ndank rék
Anonyme
En Septembre, 2015 (00:00 AM)Vous voulez se battre avec un agresseur armee si tu negocie tu
Rastaa
En Septembre, 2015 (01:10 AM)Mig
En Septembre, 2015 (02:12 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (04:52 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (05:07 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (05:18 AM)maintenant, cette paix que Macky Sall est allée négocier au Burkina, c'est cette paix que nous voulons ici au sénégal. Pas de référendum pour faire respecter sa parole ou pas. Sassou Nguesso qui veut tripatouiller les élections après plus de 30 ans au pouvoir. Non il faut que cela cesse. Nos présidents ne respectent ni la démocratie, ni leurs peuples. Travailler pour son pays, sa jeunesse, c'est aussi savoir quitter le pouvoir à la fin de son mandat.
Khel Kham Khol
En Septembre, 2015 (06:51 AM)Vrai
En Septembre, 2015 (06:53 AM)J3ff
En Septembre, 2015 (07:34 AM)QUAND ON LIT LES TERMES DE CET ACCORD,ON N'A PAS LE SENTIMENT QUE CE SONT 2 PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE QUI L'ONT NEGOCIE ! ! ! C'EST JUSTE MINABLE ! SURTOUT QUAND ON SAIT QUE COUPE DE L'AIDE FINANCIERE EXTERIEURE,LE PROJET DE CES VALETS EN TREILLIS DE COMPAORE DE DIRIGER LE PAYS EST UNE VOIE SANS ISSUE ! ! ! ! ! SANS ARGENT VOUS FAITES VIVRE 1 PAYS COMMENT ? en braquant la banque centrale de le CDEAO,LE FMI,LA BANQUE MONDIALE ? C'ETAIT JUSTE LA QUESTION A POSER A CES ASSASSINS ! ! !
POURQUOI LES MILITAIRES MALIENS ONT LACHE L'AFFAIRE ???!!!!
Sénégalais Du Burkina
En Septembre, 2015 (10:39 AM)Participer à la Discussion