Fin janvier 2024, les membres de l’Alliance des États du Sahel (Burkina, Mali, Niger) ont brutalement annoncé leur départ avec « effet immédiat » de la Cedeao. Aucun d'eux n’a cependant indiqué qu’il quittait aussi l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Interrogé il y a quelques jours par RFI, Lionel Zinsou a expliqué qu’un retrait des trois pays de l’organisation ne sera pas facile à réaliser.
Ils ont d’importants déficits budgétaires
« C’est beaucoup plus compliqué que de sortir d’un marché commun. L’Uemoa permet d’échanger avec le reste du monde en utilisant les ressources de devises de tous les pays membres. Elle permet aussi de financer les déficits budgétaires de ses membres. Sortir de là, ça veut dire trouver des moyens monétaires pour pallier ces deux problèmes. Ce n’est pas évident dans le cas des pays de l’Alliance des États du Sahel qui ont deux déficits importants (6, 8% pour le Niger en 2022 , 8,5% pour le Burkina Faso NDLR) et une situation sécuritaire difficile », a déclaré l’ancien Premier ministre béninois. En clair, c’est beaucoup plus compliqué de sortir de l’Uemoa.
Le processus de création de monnaie est « très complexe »
Et même s’ils quittaient l’Union économique, ils devront créer leur monnaie commune, ce qui est un « processus très complexe » signale l'économiste. « En Afrique de l’Est, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) travaille depuis des années à créer une monnaie commune entre le shilling kényan, tanzanien, ougandais et le franc burundais et rwandais », a-t-il déclaré à titre d’exemple.
Ils ont d’importants déficits budgétaires
« C’est beaucoup plus compliqué que de sortir d’un marché commun. L’Uemoa permet d’échanger avec le reste du monde en utilisant les ressources de devises de tous les pays membres. Elle permet aussi de financer les déficits budgétaires de ses membres. Sortir de là, ça veut dire trouver des moyens monétaires pour pallier ces deux problèmes. Ce n’est pas évident dans le cas des pays de l’Alliance des États du Sahel qui ont deux déficits importants (6, 8% pour le Niger en 2022 , 8,5% pour le Burkina Faso NDLR) et une situation sécuritaire difficile », a déclaré l’ancien Premier ministre béninois. En clair, c’est beaucoup plus compliqué de sortir de l’Uemoa.
Le processus de création de monnaie est « très complexe »
Et même s’ils quittaient l’Union économique, ils devront créer leur monnaie commune, ce qui est un « processus très complexe » signale l'économiste. « En Afrique de l’Est, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) travaille depuis des années à créer une monnaie commune entre le shilling kényan, tanzanien, ougandais et le franc burundais et rwandais », a-t-il déclaré à titre d’exemple.
12 Commentaires
Reply_author
En Février, 2024 (20:18 PM)Ils sont trop nuls.
Créer une monnaie c'est pas compliquée
Reply_author
En Février, 2024 (21:19 PM)En
En Février, 2024 (20:33 PM)Reply_author
En Février, 2024 (21:28 PM)Reply_authordavid
En Février, 2024 (05:58 AM)Reply_author
En Février, 2024 (08:45 AM)Comment ferront-ils pour faire face aux rappatriements de leurs billets qu'ils devront payer en devis aux pays de l'AES?
L'exemple qu'il donne est pipo, car ces 3 Etas ont déjà une monnaie commune.
Rekkkk Ly_author
En Février, 2024 (11:51 AM)Lui Et Moi
En Février, 2024 (21:16 PM)Arrêtez de désinformation le populations.
Reply_author
En Février, 2024 (22:15 PM)Reply_author
En Février, 2024 (01:37 AM)@ 01:37 Am
En Février, 2024 (04:14 AM)Ne danse pas plus vite que la musique et contente toi de commenter la sortie de ces pays de la cedeao. Quand il sortiront de l'uemoa, toi, zinsou et consorts pourrez alors disserter et brasser du vent sur le sujet.
Mr Zinzou, tes connaissances économiques à la française sont révolues et dépassées. Tu es OUT ! L'Afrique d edemain se fera sans vous !
Ndiaye Ousmane
En Février, 2024 (22:42 PM)Donc nous prenons ce que vous dites avec des pincettes
Reply_a
En Février, 2024 (18:37 PM)Anonyme
En Février, 2024 (18:38 PM)Ndiaye Asa
En Février, 2024 (02:43 AM)L'Afrique a toujours souffert de l'isolement et de la division, la balkanisation comme disait Senghor....
nous devons tirer profit de toutes les opportunités de la situation géopolitique actuelle .
il faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain
la Cedeao et l'Uemoa doivent être préservées et même si elles doivent être refondées ; en démocraties libérales et NkA,Nouveau Capitalisme Autoritaire, les peuples décideront.
mais à moyen long terme , l'Union reste la seule stratégie viable .
L'Aes doit rester dans l'Uemoa dans l'intérêt des africains de l'ouest, de l'Afrique ; négocier en position de force permet d'augmenter nos marges de manœuvre, d'interdépendance sans nous tromper de combat, le développement la lutte contre la pauvreté est la seule bataille qui vaille, en toute sécurité.
la France Des décideurs doit abandonner les solutions courtermistes .., égocentriques qui ,comme le soulignait Rama Yade , appuient la sonnerie du glas de la puissance française.
nous , avec l'AES, voulons un partenariat gagnant gagnants et respectueux de l'intelligence culturelle.
La France a des atouts stratégiques formidables en matière de technologie et d'innovation
le knowhow agricole français est à la pointe dans la technologie agricole , l'Afrique en a besoin en matière de capital semencier irrigation etc
le transport ferroviaire, la santé, l'énergie l'agroalimentaire beaucoup de domaines où il y a à boire et à manger mais pour tous, et dans l'intérêt bien compris des africains, on dort plus....
les chinois les turcs les russes ne discutent pas longtemps, ils font...., et même les américains
ventre creux n'a point d'oreilles, conseil de psychologue.
la démocratie sans développement ça marche pas, au grand bonheur des populistes .
L'eurafrique ça peut marcher, si c'est équitable et sans leçons de démocratie postmoderne, genre alignement LGBT
il est étonnant que la France de Levi-Strauss ou de Balandier n'ait pas l'intelligence culturelle de l'Afrique noire et blanche, il faut être réaliste, nous avons beaucoup de sympathie pour la France,
mais vive l'Afrique
A N
Ndiaye Asa
En Février, 2024 (03:42 AM)l'europe avec sa technologie et l'Afrique avec sa profondeur démographique ont une carte à jouer mais ensemble ; dans la jungle de la compétition mondiale,il faut latéraliser et en matière écologique, la coopération est vitale
l'Europe, la France peuvent aider l'Afrique à mettre en place l'écosystème efficient numérique pour la maturation de l'IA au service du développement, toutes mesures pour résoudre les problèmes d'emplois d'émigration d'inégalités......
À défaut, les africains devront trouver d'autres alternatives chinoises indienne ou Us....
L'IA utilise la retropropagation du gradient, la descente, par le plus court chemin pour atteindre la solution optimale
et Yann lecuhn le français est un des gourous mondiaux de l'IA, ou bien...
Paix santé et beaucoup de bonnes choses pour tous
A N
Jav
En Février, 2024 (05:54 AM)Lui Et Moi
En Février, 2024 (08:24 AM)Laisser l'aes dérouler et accompagner les nouvelles autorités pour asseoir les base d'une démocratie solide et d'un développement durable devrait être le rôle de la cedeao au lieu de sanctionner.
Participer à la Discussion