Contrairement à ce qu’avaient annoncé les autorités burkinabè, le procès du putsch - manqué - de septembre 2015 ne s’ouvrira pas avant la fin de 2017.
La phase de mise en accusation (c’est-à-dire les audiences de confirmation ou d’infirmation des charges) s’ouvrira le 6 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou et devrait durer une vingtaine de jours. Selon une source judiciaire, il faudra ensuite compter trois mois avant l’ouverture du procès.
Jamais la justice militaire n’avait eu à se prononcer sur une procédure aussi complexe : un dossier de 15 000 pages et 107 inculpés (dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé). Neuf d’entre eux sont en fuite et font l’objet d’un mandat d’arrêt international.
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