Ce jeudi 11 août, l’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée camerounaise de « meurtres » et « détentions arbitraires » dans une région anglophone qui est plongée dans un conflit depuis cinq ans dans des conflits.
« Des soldats camerounais ont sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun », affirme l’ONG dans un rapport, affirmant que des membres des forces de l’ordre ont « détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres. »
Depuis fin 2016, on a dénombré plus de 6000 morts et plus d’un million de personnes forcées à s’exiler, selon le centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
Les ONG internationales et l’ONU accusent régulièrement les rebelles comme les militaires et policiers de commettre exactions et crimes contre les civils.
Les forces de sécurité ont « sommairement tué un homme, en ont blessé un autre, brûlé au moins 12 maisons, détruit un centre de santé communautaire et pillé au moins 10 magasins » à Belo, liste HRW.
« Les autorités camerounaises devraient mener des enquêtes crédibles et impartiales et demander des comptes aux auteurs » de ces exactions, a exhorté dans le rapport Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur l’Afrique centrale à HRW,.
L’ONG de défense des droits humains avait, déjà, accusé dans un rapport, publié fin juin, les rebelles des régions anglophones de commettre des « violations graves des droits humains ».
« Des soldats camerounais ont sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun », affirme l’ONG dans un rapport, affirmant que des membres des forces de l’ordre ont « détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres. »
Depuis fin 2016, on a dénombré plus de 6000 morts et plus d’un million de personnes forcées à s’exiler, selon le centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
Les ONG internationales et l’ONU accusent régulièrement les rebelles comme les militaires et policiers de commettre exactions et crimes contre les civils.
Les forces de sécurité ont « sommairement tué un homme, en ont blessé un autre, brûlé au moins 12 maisons, détruit un centre de santé communautaire et pillé au moins 10 magasins » à Belo, liste HRW.
« Les autorités camerounaises devraient mener des enquêtes crédibles et impartiales et demander des comptes aux auteurs » de ces exactions, a exhorté dans le rapport Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur l’Afrique centrale à HRW,.
L’ONG de défense des droits humains avait, déjà, accusé dans un rapport, publié fin juin, les rebelles des régions anglophones de commettre des « violations graves des droits humains ».
2 Commentaires
Yeet
En Août, 2022 (14:17 PM)Des africains qui utilisent des langues européennes pour s'entretuer.
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