
Dans l’entretien, Mme Samba-Panza a réitéré sa demande d’envoi des soldats de l’ONU pour le maintien de la paix dans son pays. «J’ai demandé qu’une opération de maintien de la paix soit déployée. La durée de cette opération sera fonction de l’évolution de la sécurité sur le terrain pour un temps le plus long possible, au moins jusqu’aux élections prévues au plus tard en mars 2015», a indiqué Mme Samba Panza.
Cette demande semble avoir eu des échos favorables auprès du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon qui a réclamé jeudi devant le Conseil de sécurité le déploiement rapide d’au moins 3.000 soldats et policiers supplémentaires en République centrafricaine (RCA) pour rétablir l’ordre et protéger les civils. Ban Ki-Moon a expliqué que ce renfort serait une étape intermédiaire avant le déploiement de casques bleus en RCA. Il doit remettre fin février un rapport à ce sujet. «Mais le déploiement d’une opération de maintien de la paix, si elle est autorisée, prendra des mois», a-t-il prévenu.
En ce qui concerne la Force française Sangaris, le vote en question, prévu par la Constitution française, a lieu mardi prochain à l’Assemblée nationale. Après ce vote, on sera fixé sur la décision finale de la France dont les troupes sont intervenues en Centrafrique le 5 décembre, lançant l’opération Sangaris pour restaurer la sécurité dans ce pays.
Le 10 décembre 2013, un premier débat sans vote avait eu lieu à l’Assemblée française. Le débat avait permis aux forces politiques françaises de soutenir l’intervention militaire en RCA, à l’exception du front de gauche. Environ 1 600 soldats français sont actuellement sur le terrain en RCA. 400 autres doivent les rejoindre pour porter le nombre à 2 000 hommes. Ils œuvrent aux côtés de la MISCA (6 000 hommes) pour la stabilisation de la situation sécuritaire en RCA.
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