Quelques 56% de jeunes africains estiment que les politiciens qui luttent pour le pouvoir sont "les principales causes" des conflits auxquels l’Afrique fait face, révèle une enquête réalisée auprès de 1,4 millions d’enfants de neuf pays africains.
A la question de savoir pourquoi les conflits sont plus fréquents en Afrique que dans d’autres régions du monde, 56% de jeunes sur un échantillon de 1, 4 millions d’enfants interrogés estiment que "les querelles des politiciens pour le contrôle du pouvoir en sont la principale raison", a fait ressortir une enquête publiée en cette journée de l’enfant africain.
Les résultats de ce sondage panafricain réalisé via un système de messagerie instantané dénommé U-Report, ont été partagés, jeudi, à Ziguinchor (sud) qui abrite la cérémonie officielle de célébration de la journée de l’enfant africain qui coïncide avec le lancement officiel de la semaine nationale de l’enfant au Sénégal.
A la question de savoir si les dirigeants africains font assez pour arrêter les conflits et les crises en Afrique, deux répondants sur trois, soit 70% des enfants interrogés, croient que "les dirigeants africains ne font pas assez".
Selon le document remis à la presse, "19% des sondés ont aussi indexé l’inégalité, 17% la pauvreté comme étant parmi les causes des conflits en Afrique".
Dans le chapitre des solutions pour venir à bout de ces conflits qui minent le continent africain, 24% des enfants proposent la construction d’une "économie forte", 20% plaident pour plus "d’autonomie dans la politique étrangère", 19% souhaitent des investissements pour une "éducation de qualité" et les autres sondés appellent à privilégier "le dialogue au sein de la population, entre les pays et la sécurité".
Cette enquête a été adressée à 1, 4 millions de jeunes africains résidant dans neuf pays du continent que sont le Burkina Faso, le Cameroun, la Centreafrique, la Guinée, le Libéria, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Zimbabwe.
MTN/PON
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