Adama Bictogo, cadre du parti au pouvoir en Côte d'Ivoire, a été élu mardi président de l'Assemblée nationale, avec le soutien des députés de la majorité et de l'opposition, un mois après le décès de son prédécesseur Amadou Soumahoro.
M. Bictogo, 59 ans, a largement battu son adversaire, le député Jean-Michel Amankou, 237 voix à 6. Trois votes blancs et deux bulletins nuls ont également été enregistrés.
"La rassemblement et le consensus que nous avons appelés de tous nos voeux sont devenus une réalité à travers cette élection. Notre fraternité, notre solidarité, notre engagement pour l'intérêt général ont transcendé nos sensibilités politiques", a lancé M. Bictogo après son élection.
M. Bictogo, qui bénéficiait déjà du soutien du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix (RHDP), majoritaire à l'Assemblée, a bénéficié mardi matin du ralliement des principaux partis d'opposition, y compris du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), dont est pourtant issu son rival Jean-Michel Amankou.
Dans une déclaration lue à la tribune avant le vote, les groupes parlementaires d'opposition, notamment le PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) de l'ancien chef d'Etat Laurent Gbagbo ont ainsi appelé leurs députés à voter pour M. Bictogo.
"Nous voulons donner notre part de signal, à notre pays pour que le processus de réconciliation tant espéré par tous, devienne enfin une réalité pour tous", indique la déclaration.
"Nous ne sommes pas dans un contexte de conflit permanent. Il y a des domaines dans lesquels des rapprochements sont possibles. Les populations ivoiriennes verront que nous ne sommes pas une opposition dogmatique", a déclaré à l'issue du vote le patron du groupe PPA-CI, Hubert Oulaye.
Depuis la présidentielle de 2020, où des violences avaient fait 85 morts, plusieurs signes d'apaisement sont perceptibles en Côte d'Ivoire avec la tenue dans le calme des législatives en mars 2021 et le retour, après dix ans d'absence de Laurent Gbagbo, en juin de la même année, après son acquittement par la justice internationale.
Député de la commune d'Agboville, au nord d'Abidjan, depuis 2011, M. Bictogo a occupé plusieurs hautes fonctions au sein du parti du président Alassane Ouattara ces dernières années.
Il était également vice-président de l'Assemblée nationale depuis avril 2021, assurant par ailleurs l'intérim en l'absence d'Amadou Soumahoro qui avait été absent de longs mois avant son décès, le 7 mai. Il a aussi été ministre de l'Intégration Africaine en 2011-2012.
Parallèlement à sa carrière politique, M. Bictogo est le PDG du groupe ivoirien Snedai qui produit notamment des passeports biométriques.
M. Bictogo, 59 ans, a largement battu son adversaire, le député Jean-Michel Amankou, 237 voix à 6. Trois votes blancs et deux bulletins nuls ont également été enregistrés.
"La rassemblement et le consensus que nous avons appelés de tous nos voeux sont devenus une réalité à travers cette élection. Notre fraternité, notre solidarité, notre engagement pour l'intérêt général ont transcendé nos sensibilités politiques", a lancé M. Bictogo après son élection.
M. Bictogo, qui bénéficiait déjà du soutien du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix (RHDP), majoritaire à l'Assemblée, a bénéficié mardi matin du ralliement des principaux partis d'opposition, y compris du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), dont est pourtant issu son rival Jean-Michel Amankou.
Dans une déclaration lue à la tribune avant le vote, les groupes parlementaires d'opposition, notamment le PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) de l'ancien chef d'Etat Laurent Gbagbo ont ainsi appelé leurs députés à voter pour M. Bictogo.
"Nous voulons donner notre part de signal, à notre pays pour que le processus de réconciliation tant espéré par tous, devienne enfin une réalité pour tous", indique la déclaration.
"Nous ne sommes pas dans un contexte de conflit permanent. Il y a des domaines dans lesquels des rapprochements sont possibles. Les populations ivoiriennes verront que nous ne sommes pas une opposition dogmatique", a déclaré à l'issue du vote le patron du groupe PPA-CI, Hubert Oulaye.
Depuis la présidentielle de 2020, où des violences avaient fait 85 morts, plusieurs signes d'apaisement sont perceptibles en Côte d'Ivoire avec la tenue dans le calme des législatives en mars 2021 et le retour, après dix ans d'absence de Laurent Gbagbo, en juin de la même année, après son acquittement par la justice internationale.
Député de la commune d'Agboville, au nord d'Abidjan, depuis 2011, M. Bictogo a occupé plusieurs hautes fonctions au sein du parti du président Alassane Ouattara ces dernières années.
Il était également vice-président de l'Assemblée nationale depuis avril 2021, assurant par ailleurs l'intérim en l'absence d'Amadou Soumahoro qui avait été absent de longs mois avant son décès, le 7 mai. Il a aussi été ministre de l'Intégration Africaine en 2011-2012.
Parallèlement à sa carrière politique, M. Bictogo est le PDG du groupe ivoirien Snedai qui produit notamment des passeports biométriques.
11 Commentaires
Tiramaghan
En Juin, 2022 (18:26 PM)Xeme
En Juin, 2022 (20:06 PM)Et malgré cet échec, Macky lui a encore refilé le marché de la construction de l'université Amadou Makhtar MBOW qui fut un gouffre financiers à milliards et rien n'est encore prêt. 'C'est ce mafieux qui est aujourd'hui président de l'assemblée nationale ivoirienne. Franchement !!!!!
Vérité
En Juin, 2022 (20:14 PM)Si insulter donnait le pouvoir , PASTEF/MFDC serait depuis longtemps au Palais .
Anonyme
En Juin, 2022 (21:58 PM)Et maintenant un Farba conducteur de charrettes en plein milieu
Asse
En Juin, 2022 (00:40 AM)Il est evdent qye dans un pays tel que le senegal ou tout est a faire il ne sert a rien de bomber le torse pour faire croire aux autres qu'on des des super heros capable de tout reuissir en claquant du doigt. Seul les vampires se reconnaissent entre eux et vous savaient surement qu'ils se croisent sur les memes terrains de chasses.
Pourquoi et comment faisont pour passer le plus clair de notre temps a ne faire que de la politique
Ne doit on pas faire des mandats de 10 ans valable une seule fois et que les elus n'aient pas le droit de se representer a la fin de leurs mandats et ceci pour tous mandats electifs.
Aussi il serait bon que tout les travailleurs des services publics ainsi que leurs familles soient obliges d'utiliser les services publiques quoi qu'il advienne en commencant par le chef de l'etat.
Je pense qu'une refonte globale s'impose avec une volonte manifeste de tous les acteurs politiques pour des lendemains meilleurs
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