
Il s’était évaporé du jour au lendemain, début novembre. Les mailles du filet se resserraient alors sur les opposants qui avaient osé former un Conseil national de transition (CNT) pour tenter de contrecarrer la réélection d’Alassane Ouattara. Plusieurs figures de l’opposition avaient été arrêtées, d’autres – dont Henri Konan Bédié – avaient vu leurs résidences encerclées en quelques minutes par les forces de l’ordre. Ce fut aussi le cas de celle d’Albert Mabri Toikeusse, dans le quartier de Marcory Résidentiel, à Abidjan.
Les premiers jours, le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a soin d’envoyer à ses contacts des photos de pick-up de gendarmes stationnés devant le portail de son domicile. Puis, à partir du 6 novembre, plus rien. Téléphone coupé, plus aucune nouvelle.
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