« Les autorités de transition du Burkina Faso doivent veiller à ce que toutes les violations des droits humains commises par les forces de sécurité, notamment les crimes relevant du droit international, fassent l’objet d’enquêtes indépendantes et impartiales menées par une commission élargie », a déclaré Alioune Tine, directeur régional d’Amnesty International de l’Afrique de l’Ouest et du centre, dans un communiqué transmis à Seneweb. Amnesty International pense que ceci constitue « une condition pour que le pays s’engage clairement à la rupture avec son passé et énonce sans détour que de telles violences ne seront pas tolérées à l’avenir ».
Rappelons qu’à la suite du coup d’État, le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères, le général Djibril Bassolé ont été arrêtés et inculpés de 11 infractions, entre autres, d’atteinte à la sûreté de l’État et de meurtre. Ils seront jugés par un tribunal militaire.
Amnesty International est pour leur jugement, mais s’oppose à l’utilisation de tribunaux militaires dans de tels cas. Elle considère que « ces procès doivent avoir lieu devant des juridictions civiles, et que les tribunaux militaires doivent être réservés aux procès de membres de l’armée pour des infractions au code militaire ».
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (16:59 PM)Amnesty Ou Amnesie
En Octobre, 2015 (07:51 AM)Participer à la Discussion