Les audiences terminées, les juges de la Cour pénale internationale vont devoir délibérer sur l’appel déposé par la procureure Fatou Bensouda contre l’acquittement de l’ex-président ivoirien et de son ancien ministre. Mais aucun délai n’a été fixé pour l’énoncé de leur verdict.
C’était une grande première à la Haye. En raison de la pandémie de Covid-19, les audiences de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) se sont déroulées en partie par visioconférence. Durant trois jours, du 22 au 24 juin, juges, avocats, greffiers et interprètes prenant part au procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont échangé par écrans interposés.
L’ex-président ivoirien, barbe de trois jours et veste noire, a assisté à une partie des débats en vidéo depuis sa résidence de Bruxelles. Son ancien ministre de la Jeunesse, costume ajusté et masque sur le visage, s’est pour sa part rendu à vélo au tribunal pour l’ouverture de l’audience. Aucun des deux hommes n’a toutefois pris la parole.
L’invalidation du procès en débat
Voilà pour la forme. Pour le fond, ces trois jours d’audience devaient permettre aux juges d’entendre les observations des différentes parties sur l’appel formulé par la procureure Fatou Bensouda contre l’acquittement de crimes de guerre et crimes contre l’humanité prononcé en faveur de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en première instance, en janvier 2019.
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