La petite république de Djibouti est touchée par de graves inondations depuis jeudi 21 novembre. Selon un dernier bilan, neuf personnes ont perdu la vie ces derniers jours.
À Balbala, une mère et ses 4 enfants ont été tués dans l'effondrement de leur habitation. Quatre autres Djiboutiens sont morts dans le courant du week-end. Des pluies diluviennes sont tombées sur Djibouti, des averses portées par des vents violents, inhabituels à cette époque de l'année. Dès vendredi 22 novembre, les dégâts étaient importants, surtout dans les quartiers pauvres de la capitale, où les habitations sont rudimentaires.
Plan d'urgence déclenché
Les infrastructures de Djibouti-Ville ont été durement touchées. Des écoles ont été endommagées, interdisant d'y faire la classe. Alors que la pluie s'est provisoirement arrêtée, des artères importantes de la capitale, et beaucoup de maisons individuelles, sont encore sous l'eau.
Le gouvernement a déclenché un plan d'urgence, mobilisant des ressources militaires pour porter secours aux victimes. Les opérations de pompage ont commencé pour évacuer les eaux stagnantes, que les autorités espèrent avoir terminé mercredi. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a d'ores et déjà distribué des médicaments, ainsi que des moustiquaires et de l'eau potable, tandis que l'organisation régionale Igad a débloqué des fonds pour soutenir l'effort humanitaire.
La situation a provoqué la colère du chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh. Au cours d'une réunion de crise dimanche, il a jugé « inadmissible » le fait que son pays « n'a pas su tirer les leçons de précédentes catastrophes naturelles ».
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