
«Je m’en remets à la justice guinéenne. Je ne peux pas me rendre justice. C’est à la justice de dire que l’ancien président de la Guinée, Moussa Dadis Camara est tel ou tel», a déclaré le capitaine Dadis, depuis Ouagadougou, où il est en exil. «Quand j’étais au pouvoir, je n’avais peur de personne. J’avais peur que de Dieu», a-t-il confessé. Avant de souligner : «Je disais que personne n’est au-dessus de la loi. Qui que tu sois».
Dadis Camara a aussi rappelé que tout ce que l’on fait au pouvoir peut nous rattraper un jour ou l’autre. Soulignant qu’il respecte la justice de son pays, l’ancien chef de la junte militaire précise qu’il n’a pas la prétention de se taper la poitrine ou de se faire un jugement propre pour dire qu’il a raison ou non. «Là, je me mets à la disposition de la justice guinéenne», a-t-il lancé.
Pour rappel, le 28 septembre 2009 l’armée a ouvert le feu sur des manifestants pacifiques contre la candidature à l’élection présidentielle du capitaine Moussa Dadis Camara.
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