Des experts américains et britanniques sont arrivés au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes retenues en otage par le groupe islamiste Boko Haram, ont annoncé vendredi l'ambassade des Etats-Unis et le Foreign Office."Ils sont arrivés (...), l'équipe est au Nigeria", a déclaré à l'AFP Rhonda Ferguson-Augustus, porte-parole de l'ambassade US, sans préciser où se trouve cette équipe dans le pays. Des responsables américains avaient annoncé l'envoi d'une équipe composée de moins de 10 militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI.
"Une équipe d'experts britanniques qui va conseiller et aider les autorités nigérianes pour répondre à l'enlèvement de plus de 200 lycéennes est arrivée ce matin à Abuja", a annoncé de son côté le Forein office britannique dans un communiqué. L'équipe britannique comprend des diplomates et des experts du ministère de la Défense. Elle "ne va pas seulement prendre en compte les récents incidents mais aussi les solutions anti-terroristes à long terme, afin d'empêcher de telles attaques dans le futur, et pour vaincre Boko Haram", poursuit le communiqué.
La Chine et la France ont aussi proposé leur aide, à travers notamment le partage d'informations recueillies par les services de renseignements et les satellites, et l'envoi de spécialistes.S'exprimant vendredi au "Forum économique pour l'Afrique", le président nigérian Goodluck Jonathan a répété que son pays était "totalement engagé à retrouver ces jeunes filles". La réaction des autorités nigérianes au rapt de masse, le 14 avril, dans la ville de Chibok, dans l'État de Borno (nord-est) a été très critiqué, le président n'ayant fait aucun commentaire sur cette attaque, la plus choquante perpétrée par le groupe islamiste, pendant plusieurs jours.
La mobilisation internationale, largement répercutée sur les réseaux sociaux, avec le soutien de célébrités mondiales telles que la première dame des Etats-Unis Michèle Obama et l'actrice américaine Angelina Jolie, a poussé les responsables nigérians à s'engager plus fermement pour tenter de retrouver les lycéennes. Le conseiller spécial à la sécurité Sambo Dasuki et Mohammed Abubakar, le chef de la police nigériane, se sont notamment rendu ensemble jeudi à Chibok pour illustrer cet engagement des autorités.
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Pierre
En Mai, 2014 (17:32 PM)Participer à la Discussion