
Un des principaux mouvements rebelles soudanais a annoncé lundi, la capture de 50 membres de la mission conjointe de maintien de la paix dans la partie extrême-orientale du Soudan, l’Unamid, qui sont à majorité des sénégalais. Les forces de la mission conjointe des Nations Unies et de l’Union africaine ont été à plusieurs reprises prises entre deux feux, dans les combats opposant les troupes gouvernementales soudanaises aux insurgés de la partie extrême-orientale du Soudan. Mais la capture de plus de 50 soldats de l’Unamid est perçue comme un recul, dans le cadre d’une mission déjà compromise, engagée pour garantir la paix dans une partie du territoire soudanais aussi grande que la France. « Nous détenons les soldats de l’Unamid parce qu’ils sont entrés dans notre territoire sans permission et parce qu’ils étaient accompagnés de trois soudanais que nous soupçonnons de travailler avec les services de sécurité soudanais», a déclaré à Reuters Gibreel Adam Bilal, un porte-parole du mouvement rebelle Justice et équité (JEM). Il soutient soupçonner les forces de l’Unamid d’aider les forces de sécurité soudanaises à espionner leur territoire.
«S’il est vrai que l’Unamid travaille avec les forces de sécurité soudanaises, alors nous allons demander aux Nations Unies de limoger son responsable», a-t-il déclaré, ajoutant que le mouvement JEM détenait aussi des ressortissants du Yemen et du Ghana.
Susan Manuel, porte-parole des troupes de maintien de la paix Union africaine/Nations Unies, a refusé de commenter l’affaire, déclarant qu’il y a «une situation sans précédent sur le terrain que nous tentons de régler depuis deux jours». Ce mouvement rebelle est composé principalement de soudanais non arabes qui ont pris les armes en 2003.
SENEWEB-NEWS
Avec REUTERS
«S’il est vrai que l’Unamid travaille avec les forces de sécurité soudanaises, alors nous allons demander aux Nations Unies de limoger son responsable», a-t-il déclaré, ajoutant que le mouvement JEM détenait aussi des ressortissants du Yemen et du Ghana.
Susan Manuel, porte-parole des troupes de maintien de la paix Union africaine/Nations Unies, a refusé de commenter l’affaire, déclarant qu’il y a «une situation sans précédent sur le terrain que nous tentons de régler depuis deux jours». Ce mouvement rebelle est composé principalement de soudanais non arabes qui ont pris les armes en 2003.
SENEWEB-NEWS
Avec REUTERS
0 Commentaires
Participer à la Discussion