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Le Général Gilbert Diendéré serait à l’origine de la résistance notée dans le processus de désarmement initié par les forces loyalistes, indique un communiqué officiel publié ce lundi sur le site du gouvernement burkinabé.
Le Gal Diendéré serait appuyé par le général Bassolet, candidat indépendant à la présidentielle, non-retenu par le Conseil constitutionnel.
Le communiqué stipule que « malgré les gages de bonne foi, le processus de désarmement commencé samedi 26 septembre et qui se poursuivait normalement a été brutalement remis en cause hier 27 septembre par le général Diendéré, qui a fait savoir à ses éléments que le RSP ne saurait être dissout par la Transition et qu'il valait mieux résister ».
« Cette résistance, selon le même communiqué, s'organise actuellement autour d'une poignée d'éléments putschistes, instrumentalisés par le général Diendéré, appuyé désormais par le général Djibril Bassolé ».
Le communiqué publié sur le site du service d'information du gouvernement (SIG) explique que « plus grave encore, le Gouvernement a connaissance de la mobilisation de forces étrangères et de groupes djihadistes qu'ils ont appelé à leur secours dans la réalisation de leur funeste dessein ».
Le même communiqué signé du gouvernement de la transition, explique pourtant que « après toutes les garanties de sécurité données à ces derniers et à leurs familles, plusieurs éléments de l'ancien RSP se sont rendus et ont rejoint le camp de la raison ».
« Face à de tels actes, qui démontrent encore une fois de plus qu'une poignée d'individus est prête à sacrifier l'avenir de notre pays sur l'autel de ses intérêts égoïstes, le Gouvernement de la Transition en appelle à la mobilisation et à la vigilance ».
C'est le 16 septembre que les éléments du RSP avaient perpétré un coup de d'Etat manqué et qu'un processus de désarmement avait commencé le samedi 26 septembre au camp « Naba koom », refuge de la garde prétorienne.
37 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (18:58 PM)UN CUL DE COQ
Peeeeeeeeeeeeee
En Septembre, 2015 (19:00 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (19:05 PM)Matar
En Septembre, 2015 (19:08 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (19:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (19:12 PM)L'integral
En Septembre, 2015 (19:15 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (19:16 PM)Un Amoureux Du Burkina
En Septembre, 2015 (19:20 PM)Liquidez Le!!
En Septembre, 2015 (19:27 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (19:38 PM)Anonymerous
En Septembre, 2015 (19:51 PM)Alors, reglez desormais vos problemes entre Burkinabés si vous en êtes capables.
Bande de cons.
Anonyme
En Septembre, 2015 (19:53 PM)Il faut negocier quand meme. cette intransigeante transition risque de mener le Burkina au chaos.
Fippu
En Septembre, 2015 (20:00 PM)Le Burkina est entré de plain-pied dans le cercle des pays grands producteurs d’or. Depuis une décennie, la prospection, l’exploitation industrielle et artisanale du métal jaune se développent à grande vitesse. Ce minerai est devenu le premier produit d’exportation du pays devant le coton. Le code minier de 2003, très incitatif, avait permis d’attirer plusieurs entreprises de l’industrie aurifère. En 2014, le pays dénombrait huit compagnies en phase d’exploitation et quatre en exploration. Une arrivée massive qui dénote de l’intérêt que ces sociétés portent pour le Burkina. Mais, le peu de ressources tirées par le pays de l’exploitation de la ressource et le manque de transparence dans la gestion du secteur ont poussé certains acteurs à plaider pour l’adoption d’un nouveau code minier. Finalement adopté, le 25 juin dernier par l’Assemblée nationale, ce texte prévoit une gestion plus optimale des ressources minières. «Notre objectif avec ce nouveau code est de faire davantage bénéficier aux populations l’exploitation des ressources minières», a assuré Boubacar Bâ, ministre des Mines du Burkina Faso qui a reçu, le 13 août dernier, une délégation d’acteurs sénégalais évoluant dans la transparence dans les industries extractives.
Plusieurs innovations sont introduites dans le nouveau code minier burkinabé. L’intérêt des populations impactées par l’activité minière est pris en compte par le texte. Il institue «un fonds local de développement minier dans chaque site d’activité des compagnies », a expliqué le ministre Boubacar Bâ. Ce fonds versé directement à la collectivité locale est alimenté par 1% du chiffre d’affaires mensuel de la société exploitante. Preuve de l’importante de ce fonds, M. Bâ cite la commune de Dali qui a reçu cette année 100 millions F CFA.
Devant la raréfaction des ressources humaines qualifiées dans le secteur, le code a mis en place un deuxième fonds destiné à l’appui à la recherche et la formation. «Pour tirer un maximum de profits à l’exploitation de cette ressource, il est nécessaire de former suffisamment de personnes aux métiers relatifs à cette activité» a estimé le ministre, Babacar Bâ. En effet, fait constater Dakar Djibri Secrétaire permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), « les fonctionnaires les mieux formés sont souvent débauchés par les compagnies minières qui payent des salaires plus conséquents que l’Etat». D’ailleurs, rappelle Boubacar Bâ, le manque de ressources humaines est à l’origine de la fermeture de la première entreprise minière publique, Burkina Min’s Compagny.
A côté de ces deux fonds, un troisième est prévu par le texte pour la réhabilitation de l’environnement détruit par l’activité minière. Un changement de perspective qui se donne à voir dès l’article 3 qui stipule que « les mines doivent contribuer au développement durable».
Dans cette optique, le code a remis en cause nombre d’avantages fiscaux accordés aux sociétés minières. C’est le cas selon Pierre Dabiré, coordonnateur de la coalition Min'Alert du taux d’imposition qui était de 10,7% pour les sociétés minières. «Il est ramené au régime ordinaire de 27%», dit-il.
De même, face aux fréquents conflits entre sociétés minières et populations, il est prévu la création d’une brigade de sécurité.
L’orpaillage
L’activité d’orpaillage qui était jusque-là simplement tolérée par l’Etat est prise en compte dans le texte qui a apporté un certain nombre d’innovations afin de mieux l’encadrer. Il s’agit par exemple de la création d’une agence nationale d’encadrement de l’orpaillage. Pour lutter efficacement contre l’orpaillage sauvage, des permis d’exploitation semi-mécanisée sont délivrés. Les bénéficiaires sont soumis à un cahier de charges leur astreignant à des obligations. Au regard de la fraude sur l’or constaté sur le terrain, l’Etat prévoit aussi la création de comptoirs d’achats. «La production annuelle d’or déclarée par les orpailleurs tourne autour de 2,5 tonnes. Or, des sources fiables comme la Banque mondiale évaluent la production à 20 tonnes», fait constater le ministre Boubacar Bâ.
Société civile
La relecture du code minier s’est faite avec beaucoup de peine. Même si l’Etat a montré une certaine volonté de transparence à travers l’adhésion du pays en 2008 à l’ITIE, les innovations apportées par le nouveau code sont en grande partie l’œuvre de la société civile burkinabé. La coalition Min'Alert a joué un rôle important dans l’information des populations et des élus locaux sur la nécessité d’apporter des changements. «C’est grâce à notre travail que les maires des localités impactées par l’activité minière sont informés de leur droit à percevoir des taxes superficiaires », se réjouit Jonas Hien, chargé des programmes de l’ONG Orcade. La coalition de la société civile Min'Alert disposant d’un point focal dans chaque site a beaucoup travaillé avec les services décentralisés de l’Etat, les élus locaux et surtout la gendarmerie. Toutefois, la relecture du code s’est heurtée à une farouche résistance des compagnies minières. Celles-ci voyaient dans cette révision une menace pour la pérennité de leurs activités. Une résistance qui empêchait aux autorités d’alors d’adopter ce nouveau texte. Mais, l’insurrection populaire du 30 octobre 2014 a donné un coup d’accélérateur au processus. «Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les députés nouvellement installés ont été plus réceptifs au discours de la société. 90% de nos recommandations ont été intégrées dans le code », explique Pierre Dabiré. Cette victoire au forceps de la société civile servira peut-être d’exemple aux acteurs sénégalais s’activant pour la transparence et la redevabilité dans les industries extractives...
Djolof
En Septembre, 2015 (20:04 PM)Le Burkina est entré de plain-pied dans le cercle des pays grands producteurs d’or. Depuis une décennie, la prospection, l’exploitation industrielle et artisanale du métal jaune se développent à grande vitesse. Ce minerai est devenu le premier produit d’exportation du pays devant le coton. Le code minier de 2003, très incitatif, avait permis d’attirer plusieurs entreprises de l’industrie aurifère. En 2014, le pays dénombrait huit compagnies en phase d’exploitation et quatre en exploration. Une arrivée massive qui dénote de l’intérêt que ces sociétés portent pour le Burkina. Mais, le peu de ressources tirées par le pays de l’exploitation de la ressource et le manque de transparence dans la gestion du secteur ont poussé certains acteurs à plaider pour l’adoption d’un nouveau code minier. Finalement adopté, le 25 juin dernier par l’Assemblée nationale, ce texte prévoit une gestion plus optimale des ressources minières. «Notre objectif avec ce nouveau code est de faire davantage bénéficier aux populations l’exploitation des ressources minières», a assuré Boubacar Bâ, ministre des Mines du Burkina Faso qui a reçu, le 13 août dernier, une délégation d’acteurs sénégalais évoluant dans la transparence dans les industries extractives.
Plusieurs innovations sont introduites dans le nouveau code minier burkinabé. L’intérêt des populations impactées par l’activité minière est pris en compte par le texte. Il institue «un fonds local de développement minier dans chaque site d’activité des compagnies », a expliqué le ministre Boubacar Bâ. Ce fonds versé directement à la collectivité locale est alimenté par 1% du chiffre d’affaires mensuel de la société exploitante. Preuve de l’importante de ce fonds, M. Bâ cite la commune de Dali qui a reçu cette année 100 millions F CFA.
Devant la raréfaction des ressources humaines qualifiées dans le secteur, le code a mis en place un deuxième fonds destiné à l’appui à la recherche et la formation. «Pour tirer un maximum de profits à l’exploitation de cette ressource, il est nécessaire de former suffisamment de personnes aux métiers relatifs à cette activité» a estimé le ministre, Babacar Bâ. En effet, fait constater Dakar Djibri Secrétaire permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), « les fonctionnaires les mieux formés sont souvent débauchés par les compagnies minières qui payent des salaires plus conséquents que l’Etat». D’ailleurs, rappelle Boubacar Bâ, le manque de ressources humaines est à l’origine de la fermeture de la première entreprise minière publique, Burkina Min’s Compagny.
A côté de ces deux fonds, un troisième est prévu par le texte pour la réhabilitation de l’environnement détruit par l’activité minière. Un changement de perspective qui se donne à voir dès l’article 3 qui stipule que « les mines doivent contribuer au développement durable».
Dans cette optique, le code a remis en cause nombre d’avantages fiscaux accordés aux sociétés minières. C’est le cas selon Pierre Dabiré, coordonnateur de la coalition Min'Alert du taux d’imposition qui était de 10,7% pour les sociétés minières. «Il est ramené au régime ordinaire de 27%», dit-il.
De même, face aux fréquents conflits entre sociétés minières et populations, il est prévu la création d’une brigade de sécurité.
L’orpaillage
L’activité d’orpaillage qui était jusque-là simplement tolérée par l’Etat est prise en compte dans le texte qui a apporté un certain nombre d’innovations afin de mieux l’encadrer. Il s’agit par exemple de la création d’une agence nationale d’encadrement de l’orpaillage. Pour lutter efficacement contre l’orpaillage sauvage, des permis d’exploitation semi-mécanisée sont délivrés. Les bénéficiaires sont soumis à un cahier de charges leur astreignant à des obligations. Au regard de la fraude sur l’or constaté sur le terrain, l’Etat prévoit aussi la création de comptoirs d’achats. «La production annuelle d’or déclarée par les orpailleurs tourne autour de 2,5 tonnes. Or, des sources fiables comme la Banque mondiale évaluent la production à 20 tonnes», fait constater le ministre Boubacar Bâ.
Société civile
La relecture du code minier s’est faite avec beaucoup de peine. Même si l’Etat a montré une certaine volonté de transparence à travers l’adhésion du pays en 2008 à l’ITIE, les innovations apportées par le nouveau code sont en grande partie l’œuvre de la société civile burkinabé. La coalition Min'Alert a joué un rôle important dans l’information des populations et des élus locaux sur la nécessité d’apporter des changements. «C’est grâce à notre travail que les maires des localités impactées par l’activité minière sont informés de leur droit à percevoir des taxes superficiaires », se réjouit Jonas Hien, chargé des programmes de l’ONG Orcade. La coalition de la société civile Min'Alert disposant d’un point focal dans chaque site a beaucoup travaillé avec les services décentralisés de l’Etat, les élus locaux et surtout la gendarmerie. Toutefois, la relecture du code s’est heurtée à une farouche résistance des compagnies minières. Celles-ci voyaient dans cette révision une menace pour la pérennité de leurs activités. Une résistance qui empêchait aux autorités d’alors d’adopter ce nouveau texte. Mais, l’insurrection populaire du 30 octobre 2014 a donné un coup d’accélérateur au processus. «Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les députés nouvellement installés ont été plus réceptifs au discours de la société. 90% de nos recommandations ont été intégrées dans le code », explique Pierre Dabiré. Cette victoire au forceps de la société civile servira peut-être d’exemple aux acteurs sénégalais s’activant pour la transparence et la redevabilité dans les industries extractives
Siri Diogo
En Septembre, 2015 (20:04 PM)Il ne sera pas facile à neutrliser
Le feuilleton n est pas termine
Anonyme
En Septembre, 2015 (20:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (20:16 PM)Patience mes frères sénégalais la justice divine a déjà scellé son sort
Palma
En Septembre, 2015 (20:27 PM)Anonyme Attention Attention Et
En Septembre, 2015 (20:49 PM)Kafando
En Septembre, 2015 (21:00 PM)Roger
En Septembre, 2015 (21:11 PM)Mgueye
En Septembre, 2015 (21:19 PM)c'est un bandit !
tous cela c'est Blaise et les Français de colons !
Anonyme
En Septembre, 2015 (21:24 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (21:44 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (22:02 PM)Anonyme-man
En Septembre, 2015 (22:11 PM)s'il refuse le désarmement qu'on le dégrade du rang de général ainsi que tous ces souteneurs
Anonyme
En Septembre, 2015 (22:23 PM)Atypico
En Septembre, 2015 (22:28 PM)Il se peut que certains Sénégalais qui sont habitués à tout négocier, à tout arranger en échange de quelques avantages matériels et qui ont vu leurs plus hautes autorités payer les rebelles du Sud pour avoir quelques temps de tranquillité illusoire en Casamance, où rien n'est réglé, croient que l'Afrique va avancer en laissant leurs institutions baisser leur pantalon devant les putschistes d'ici et d'ailleurs même lorsque leurs nouvelles victimes ne sont même pas mis en terre, en répondant favorablement à toutes leurs revendication; Ils se trompent , plus on est ferme et prêt au combat militaire avec l'appui de la population,contre les bandits et les assassins moins ces derniers vont tenter leur mauvais coups !
Sopargni
En Septembre, 2015 (23:03 PM)DIENDERE DA NGUEN KOY RAYE DIAPPE COMPAORE THOWLI DIEKH
Leppe sopargnikou
Leppe sopargnikou
Leppe sopargnikou
Djib
En Septembre, 2015 (00:54 AM)Où va l'Afrique !!!!
Chers Burkinabés,ayez la grandeur d’âme et sauvez le processus de paix.
Anonyme
En Septembre, 2015 (01:14 AM)Haut Commissaire de l'OMVS. Il a laisse beaucuop de dettes au Senegal.
La prochaine fois je reviendrais sur les details precis.
A bon entendeur , salut !
Anonyme
En Septembre, 2015 (03:36 AM)Y a plus véreux que lui dans ton Pays , le Senegal
Bakasn
En Septembre, 2015 (06:15 AM)Dialigue 1
En Septembre, 2015 (06:50 AM)SUR CE COUP L AFRIQUE COMPRENDRA QUE VOUS AVIEZ VU JUSTE . LA PAIX DES BRAVES N EST PAS COMPARABLE À CETTE GUERRE FRATRICIDE QUI POINTE AU BURKINA .
Bravo et merci
Taxawsiggil
En Septembre, 2015 (11:00 AM)Ces salops ne peuvent être considérés comme des frères.
Ces gens ont tués Sankara, tués plein de personnes depuis 1987 et vous vous parler de paix des braves !
Ce ne sont pas des braves mais des traitres !
Pendaison, ils méritent.
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Anonyme
En Septembre, 2015 (14:34 PM)Participer à la Discussion