Un infirmier malien est décédé de la fièvre Ebola. Il officiait à la clinique Pasteur, un établissement privé de Bamako où il aurait été contaminé par un patient guinéen hospitalisé il y a quelques semaines dans la clinique et qui est depuis décédé, rapporte RFI. Des tests confirment qu'il s'agit bien du virus. Les autorités ne se sont pas exprimées pour le moment. Le premier cas d'Ebola au Mali avait été décelé à Kayes au mois d’octobre dernier. Il s'agissait d'une petite fille originaire de la Guinée, décédée elle aussi. Mais, il a établi qu’il n’existe aucun lien entre les deux cas.
La clinique a été placée depuis en quarantaine. Pas d’entrée ni de sortie. Un dispositif sécuritaire a été mis en place autour de l’établissement. Le gouvernement a appelé au calme. Et a déjà commencé le travail d’identification de toutes les personnes qui ont été en contact avec l’infirmier et le patient qui l’aurait contaminé.
25 Commentaires
Djila
En Novembre, 2014 (07:06 AM)Omr
En Novembre, 2014 (07:08 AM)Sene
En Novembre, 2014 (07:10 AM)Mali Imprudent
En Novembre, 2014 (07:22 AM)Reveuse
En Novembre, 2014 (07:33 AM)Nts
En Novembre, 2014 (07:45 AM)Koff
En Novembre, 2014 (08:29 AM)Ndrane
En Novembre, 2014 (08:30 AM)Citoyen1er
En Novembre, 2014 (08:38 AM)Dof
En Novembre, 2014 (09:19 AM)Foulè
En Novembre, 2014 (09:24 AM)Le Saviez Vous
En Novembre, 2014 (09:41 AM)Li
En Novembre, 2014 (09:55 AM)Ndrane
En Novembre, 2014 (09:56 AM)Mali Foutu
En Novembre, 2014 (09:57 AM)Sisi
En Novembre, 2014 (10:02 AM)Médina
En Novembre, 2014 (10:21 AM)Liy Di Ram
En Novembre, 2014 (10:26 AM)Fennec
En Novembre, 2014 (10:59 AM)Snd Au Mali
En Novembre, 2014 (11:24 AM)37 jours de fermeture des frontières avec une surveillance dans les ports et aéroports
37 jours de campagne de sensibilisation partout en Afrique. Tous les médias seront mobilisé afin d'indiquer aux populations les mesures d'hygiène à prendre et d’éviter la panique générale.
37 jours dans lesquels tous les cas suspects seront suivies et traité par un personnel qualifié.
37 jours dans lesquels la maladie sera contenue efficacement pour qu'il n'y ai pas de propagation.
37 jours au delà des quels l'Afrique sera épargnée par cette sale maladie.
Les risques financières en valent la peine. L'occident n'est pas entrain de nous aider il se protège uniquement. Aidons nous nous même . AFRIQUE REVEIL TOI .
Issa
En Novembre, 2014 (11:52 AM)Yovoyovo
En Novembre, 2014 (12:17 PM)Un malade venu de la frontière guinéenne.
Il y a trois semaines, révèle notre source recoupée par deux membres du personnel médical de la clinique, un malade – imam de sa ville – venant de la principale ville frontalière malienne avec la Guinée, à 150 km de Bamako, était admis dans l’établissement sanitaire. Le diagnostic était « un palu ». Mais un palu rebelle qui eut raison du patient dont la dépouille est repartie dans sa ville frontalière pour y être ensevelie. L’histoire aurait pu s’arrêter là si un des infirmiers qui suivait le malade n’avait pas à son tour contracté le « même palu » pour lequel il fut soigné. On le croyait guéri quand il rechuta quelques jours plus tard où il fut réadmis à la clinique. Cette fois-ci, il déclara « quelques symptômes caractéristiques de la maladie à virus Ebola ». Il succombera hier mardi en début de soirée. Des informations concordantes mais non confirmées par aucune autorité médicale font état de la contamination de deux autres prestataires de la clinique : le médecin traitant de l’imam décédé et un second aide médical. Tard dans la nuit, le directeur de la clinique reconnaît le décès par Ebola de l’infirmier en question.
Les humanitaires avaient alerté leur staff
La veille pourtant, on pouvait se congratuler : les dizaines de personnes sous surveillance après le décès de la fillette de Kayes le mois dernier n’avaient déclaré aucun signe de maladie Ebola trois semaines leur mise en quarantaine. Les cas confirmés et suspects de ladite clinique impliquent que la vigilance doit être plus que jamais de mise comme l’avait recommandé la veille le ministre malien de la Santé. Cette Ong américaine avait dissuadé par SMS son staff de se rendre dans la clinique concernée et cela quarante huit heures avant la confirmation par le gouvernement du cas d’Ebola. Le personnel de la Minusma avait lui aussi été prévenu avant l’annonce officielle du cas. Avec le cas de la fillette de Kayes qui a voyagé sur des centaines de kilomètres dans des véhicules de transport en commun, un spécialiste du Center of Disease Control confiait au Washington Post que c’est au Mali qu’Ebola a eu « un de ses plus grands avantages stratégiques ». La découverte d’au moins un cas dans cette clinique fréquentée par plusieurs centaines de personnes par jour confirme que l’épidémie doit être prise avec le plus grand sérieux par les Maliens.
Adam Thiam pour maliweb.net
Sangaré
En Novembre, 2014 (13:35 PM)Jander19
En Novembre, 2014 (15:13 PM)L'autre fait interessant est que les autorites maliennes quand elles sont annoncees dimanche qu'il n'y avait plus de cas ebola au Mali, alors ce que cet infimier
etait readmis le vendredi dans ce meme hopital. Comment expliquer la legerete du personnel de l'hopital qui n'a fait meme pris les precautions basiques a l'endroit
d
un patient venant de la guinee avec des signes paludeens. Franchement je ne fait pas confiance au systeme sanitaire malien qui plus est cet hopital fait partie
du haut de gamme si l'ont sait egalement que des guineens achetent les passports malients pour faire cap sur Dakar.
J'etait mitige devant la reouverture de la frontiere senegalo-guineene, mais la je pense qu'il faut meme envisager un plan de reposte par rapport au Mali.
Je sais nos economies sont interconnectees et que beaucoup des importations passent par le senegal, mais il urge de trouver une slutin face a ce nouveau casse tete malien
Yovoyovo
En Novembre, 2014 (16:24 PM)Il faut noter que ces décès n'ont aucun lien avec le cas suspect précédemment annoncé par les autorités maliennes dans la journée du 11 novembre.
Cette nouvelle contamination prendrait une nouvelle fois sa source en Guinée. Une famille guinéenne atteinte d'Ebola aurait fait appel à un marabout qui n'est autre que l'imam de la ville de Kourémalé (côté Guinée) et qui se serait rendu en Guinée pour prodiguer des soins à la famille malade.
Malheureusement la famille décéda, et le marabout guérisseur contaminé par le virus rentre au Mali après son séjour guinéen. Pris de malaises, le marabout se rendit à la clinique Pasteur.
Il nous est aussi rapporté qu'avant son retour sur le territoire malien, la première femme de l'imam en question et un de ses enfants sont morts d'EBOLA.
Pris en charge sans la moindre précaution par la clinique, et sans avoir averti les autorités, le patient décédera par la suite le 28 octobre.
Plus surprenant encore, La clinique Pasteur n'a pas donné d'alerte. Pire, selon une source (Afrikan), elle a autorisé la famille à récupérer le corps du défunt marabout, pour le laver et ensuite l'enterrer sans la moindre protection. C'est un médecin de la clinique qui a alerté ce 10 novembre les autorités sous l'anonymat, car l'infirmier qui était chargé de la prise en charge du marabout présentait des symptômes de la fièvre hémorragique Ebola. Comme l'on pouvait le craindre, les tests ont été positifs quelques heures avant le decès de l'infirmier.
Les autorités maliennes annoncent que la Polyclinique Pasteur est mise en quarantaine à partir de cette nuit du 11 au 12 novembre.
Mise à jour (07h22 TU)
Il nous revient que l'infirmier décédé était un jeune stagiaire du nom de Salif et qu'il venait d'être confirmé il y a seulement 2 semaines après 3 mois de stage effectués dans la même clinique. Malijet.com
Participer à la Discussion