La venue de la ministre française dans la capitale éthiopienne, alors que vient de s'y ouvrir le 28e sommet de l'Union africaine, se confirme. Officiellement, elle souhaite assister au conseil d’administration de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables. Officieusement, sa visite aurait un second objectif.
La ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, Ségolène Royal, se rendra « probablement » à Addis Abeba, dimanche 29 janvier, indique l’ambassade de France en Éthiopie dans un communiqué diffusé mercredi 25 janvier. « Mme Ségolène Royal souhaite assister au conseil d’administration de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables », précise le document.
Plus tôt dans la journée, lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision française, la ministre a par ailleurs déclaré que dimanche 29 janvier, elle ne pourrait pas voter à la primaire de la gauche, étant au sommet de l’Union africaine « pour faire avancer le dossier sur les énergies renouvelables en Afrique ».
Elle s’était déjà rendue en Éthiopie le 24 février 2016, dans le cadre du suivi de l’accord de Paris sur le changement climatique (COP21).
Rencontre avec Antonio Guterres
Néanmoins, et au-delà de la motivation officielle affichée, sa venue dans la capitale éthiopienne aurait un second objectif : y rencontrer le nouveau secrétaire générale de l’ONU, le portugais Antonio Guterres – dont la présence à Addis-Abeba le dimanche 29 janvier a été confirmée à J.A. Depuis quelques jours, les journaux français ont fait part de confidences provenant de l’entourage de la ministre française et concernant ses ambitions internationales.
Elle viserait notamment le poste d’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), que la Néo-zélandaise Helen Clark devrait quitter le 19 avril selon un courriel relaté ce jeudi 26 janvier par l’AFP. Il s’agit d’un des trois postes les plus importants de l’ONU, avec le secrétariat général et le vice-secrétariat général. Ségolène Royal aurait déjà rencontré Antonio Guterres le 5 décembre à New York. Ce dernier doit nommer le ou la successeur de Clark d’ici mai.
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