
«On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel»: le conseil est de François Hollande qui se confie dans un entretien à nos confrères de l’AFP.
En visite en Guinée et attendu à Dakar samedi à l’ouverture du XVeme sommet de la francophonie, le président français évoque la situation politique dans certains pays africains où le tripatouillage constitutionnel est de rigueur. «La France, dit-il, a évité un bain de sang au Burkina Faso». François Hollande d'inviter les chefs d’Etat du continent à se comporter en gentlemen. «Quand on fait voter des peuples pour des Constitutions à travers des référendums, on ne peut pas les modifier impunément. Quand un chef d'État reste plusieurs mandats de suite, et qu'à un moment il est fixé une limite d'âge ou il est fixé un nombre de mandats qui ne peut pas être dépassé, il ne peut pas en être décidé autrement. C'est ce qui s'est passé au Burkina», dit-il.
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