Dans les coulisses du coup d'État du 30 août 2023, une
série d'inculpations retentissantes a secoué la scène politique au
Gabon. Parmi les personnalités prises pour cible, l'ancien ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, a été sous les feux des projecteurs renseigne RFi. Après quatre ans à la tête de ce ministère, il s'est vu inculpé de plusieurs chefs d'accusation sérieux, notamment de détournement de fonds publics, de concussion et de blanchiment de capitaux.
D'un autre côté, Léon Armel Bounda Balondzi, qui avait quitté ses fonctions de ministre des Travaux publics presque un an avant le coup d'État, a lui aussi été touché par ces événements. Au moment de son arrestation, il occupait le poste de président du Conseil d'administration du fonds autonome national d'entretien routier. Les motifs de son incarcération incluent des allégations de corruption et d'association de malfaiteurs. Des sources proches du dossier ont même évoqué des cadeaux sous forme de voitures reçus par l'ancien ministre.
Enfin, Abdoul Houssein Moussavou, un opérateur économique, est également apparu dans le viseur des autorités. Les charges qui pèsent contre lui sont tout aussi sérieuses, avec des accusations d'association de malfaiteurs, d'inexécution de marché public et de blanchiment de capitaux.
L'élément particulièrement marquant de son cas réside dans l'attribution d'un chantier de construction du marché de Franceville, pour un montant colossal de 4 milliards de francs CFA, soit environ 6 millions d'euros, alors que ses concurrents avaient proposé un coût bien inférieur, autour de 900 millions de francs CFA, soit environ 1,3 million d'euros.
D'un autre côté, Léon Armel Bounda Balondzi, qui avait quitté ses fonctions de ministre des Travaux publics presque un an avant le coup d'État, a lui aussi été touché par ces événements. Au moment de son arrestation, il occupait le poste de président du Conseil d'administration du fonds autonome national d'entretien routier. Les motifs de son incarcération incluent des allégations de corruption et d'association de malfaiteurs. Des sources proches du dossier ont même évoqué des cadeaux sous forme de voitures reçus par l'ancien ministre.
Enfin, Abdoul Houssein Moussavou, un opérateur économique, est également apparu dans le viseur des autorités. Les charges qui pèsent contre lui sont tout aussi sérieuses, avec des accusations d'association de malfaiteurs, d'inexécution de marché public et de blanchiment de capitaux.
L'élément particulièrement marquant de son cas réside dans l'attribution d'un chantier de construction du marché de Franceville, pour un montant colossal de 4 milliards de francs CFA, soit environ 6 millions d'euros, alors que ses concurrents avaient proposé un coût bien inférieur, autour de 900 millions de francs CFA, soit environ 1,3 million d'euros.
1 Commentaires
Nianthio
En Septembre, 2023 (10:17 AM)Participer à la Discussion