Au pouvoir depuis 1996, Yaya Jammeh dirige la Gambie en maître absolu et d’une main de fer. Il ne supporte ni critique des opposants, a fortiori la presse. Jammeh n’en n’a cure de la liberté d’expression ni des droits de l’homme. Le jour de la fête de l’Aïd-el fitr, il a annoncé à la ville et au monde l’exécution, en mi-septembre, de 47 condamnés à morts. Mais ce n’est pas une première. Une liste de ses quelques victimes circule sur la toile.
Ils sont journalistes, hommes politiques, étudiants, soldats et agents de sécurité, ou encore ministres, activistes des droits humains, étrangers de passage en Gambie, à être victimes de la paranoïa d’un être qui a ramassé presque le pouvoir, à cause de la poltronnerie de son prédécesseur. Guidé par son libre-arbitre, Yaya Jammeh terrorise tout un peuple, musèle la presse et les organisations des droits de l’homme, torture et tue depuis des années, et en toute tranquillité. Dans les geôles gambiennes, on torture, on massacre, on assassine par pendaison. Le 20 août dernier, Jammeh annonçait l’exécution, mi-septembre, de 47 condamnés à mort. Alors que c’est l’un des meilleurs jours pour accorder clémence à l’offenseur. Peu de jours après cette annonce effroyable, Amnesty international, qui cite des « sources fiables » et « crédibles », annonce l’exécution de 9 personnes dont deux Sénégalais. « Neuf personnes, dont une femme, ont été extraites de leurs cellules de détention la nuit dernière et ont été exécutées ». Et deux des prisonniers annoncés morts « seraient des Sénégalais», indique le communiqué. Des sources jointes à Banjul ne confirment ni n’infirment l’information, selon l’Agence France Presse (AFP). Néanmoins, une source sécuritaire a déclaré que les prisonniers condamnés à mort avaient simplement été tous «transférés la nuit dernière en un même endroit» et n’avoir pas connaissance d’exécutions effectuées. Elle a toutefois soutenu : « L’homme-là (le président gambien Yahya Jammeh, NDLR) est déterminé à exécuter les prisonniers, et il le fera». Plus tard, l’information sera finalement infirmée par Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO). «C'est une information erronée. Elle a été démentie par le président Yaya Jammeh lui-même », a dit M. Tine. Toujours-est-il que la cruauté de Yaya Jammeh n’est pas une nouveauté, il avait juste observé un répit
Palmarès de la cruauté
Yaya Jammeh a commis quantité de crimes. Il a fait assassiner 26 soldats et agents de sécurité, fait disparaitre mystérieusement plus de 17 personnes, et fait massacrer en 2000 autour de 14 étudiants de diverses écoles gambiennes. L’assassinant de 12 civils, dont Ousman Koro Ceesay, ancien ministre des Finances, Deyda Hydara, correspondant Reuters et directeur du journal Le Point et l’opposant Sidia Sanyang, mort sous torture, lui sont imputés. Les étrangers n’échappent pas à la machine meurtrière du président gambien. Yaya Jammeh a massacré cinquante-huit (58) étrangers : cinquante-cinq (55) Ghanéens, deux (2) sénégalais, un (1) guinéen, un (1) togolais. Cinq prisonniers politiques ont été victimes de torture en Gambie dont Alhagie Kebbeh, maintenant paralysé, Wassa Janneh (politicien membre de l’UDP), Marian Denton, activiste, Ousman Rambo Jatta, politicien, Tamba Fofana, enseignant. Euégard à cette terreurs les avocats Ousman Sillah et Mai Fatty, eux n’avaient qu’à accepter de subir ou de s’exiler. Et bien, ils ont fait la deuxième option pour sauver leur peau. Gambie, vraisemblablement, il suffit de franchir le territoire national pour que de forts soupçons pèsent sur vous sans justification. Comble de paranoïa ! Le journaliste de l’Agence Apanews, raconte qu’en 2004, il s’était rendu à Banjul pour réaliser une interview avec un opposant. Après l’entretien avec son cameramen, un agent de sécurité les intercepte et leur demande ce qu’ils sont allés chercher chez ce type. Le journaliste, pour esquiver, feint de n’être pas anglophone. Alors, l’agent se mit au wolof. Notre confrère fit par le signe du doit qu’il ne comprenait rien et réellement il n’est pas un locuteur wolof. Alors que son cameraman voulut répondre à l’enquêteur, le journaliste le dissuada discrètement. Et c’est comme ça que l’agent colla la paix au journaliste et son cameraman qui ont rallié Dakar.
FREDERIC ATAYODI
La communauté internationale aphone
La communauté internationale, habituellement prompte à hausser le ton sur les agissements de tel ou tel dirigeant africain, est étonnamment presque aphone sur le cas Yaya Jammeh. Mandat d’arrêt international contre Omar El Béchir (Soudan) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ; pression sur Tandja qui s’était octroyé une rallonge de 3 ans, après son deuxième et dernier mandat présidentiel ; soutien au Conseil national de transition en Libye ; pression sur le capitaine Dadis Camara (Guinée) pour qu’il quitte le pouvoir ; appel pressant à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire) pour qu’il accepte sa défaite suite à la présidentielle, etc. Les cas de pression sur les personnalités africaines sont légion. Mais dans la plupart des cas, les pays où cette communauté internationale est intervenue fortement, on constate que les ressources minières sont débordantes. Pour la Gambie, petit pays pauvre qui n’a ni or, ni pétrole, ni uranium, la communauté internationale qui malheureusement n’est composée de quelques pays riches, observe un silence coupable. Une hypocrisie qui ne peut passerinaperçue. A l’annonce de l’exécution par Jammeh, les réactions n’ont pas fusé de partout comme dans certains cas.
Fatou Bensouda mal à l’aise
Le 16 juillet dernier, la gambienne Fatou Bensouda a pris ses fonctions comme première femme, et en même temps, première personnalité d’origine africaine à la tête de la Cour pénale internationale. La CPI est une juridiction créée le 1er juillet 2002 par le statut de Rome, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre. Après Carla Del Ponte, Luis Moreno Ocampo, une africaine a accédé à la tête de cette institution. Fatou Bensouda avait été fortement soutenue par l’Union africaine et par ricochet, tous les Africains. Yaya Jammeh dont elle fut le ministre de l’avait également épaulé. Mais aujourd’hui, le président Jammeh met très mal à l’aise l’une des 10 femmes africaines les plus influentes. Mme Bensouda, lors de sa prise de fonction, avait averti que la juridiction qu’elle dirige accomplira sa mission sans une cible particulière. Une déclaration pour rassurer ceux qui présentent la CPI comme une justice de « Noirs contre les Blancs».
Ils sont journalistes, hommes politiques, étudiants, soldats et agents de sécurité, ou encore ministres, activistes des droits humains, étrangers de passage en Gambie, à être victimes de la paranoïa d’un être qui a ramassé presque le pouvoir, à cause de la poltronnerie de son prédécesseur. Guidé par son libre-arbitre, Yaya Jammeh terrorise tout un peuple, musèle la presse et les organisations des droits de l’homme, torture et tue depuis des années, et en toute tranquillité. Dans les geôles gambiennes, on torture, on massacre, on assassine par pendaison. Le 20 août dernier, Jammeh annonçait l’exécution, mi-septembre, de 47 condamnés à mort. Alors que c’est l’un des meilleurs jours pour accorder clémence à l’offenseur. Peu de jours après cette annonce effroyable, Amnesty international, qui cite des « sources fiables » et « crédibles », annonce l’exécution de 9 personnes dont deux Sénégalais. « Neuf personnes, dont une femme, ont été extraites de leurs cellules de détention la nuit dernière et ont été exécutées ». Et deux des prisonniers annoncés morts « seraient des Sénégalais», indique le communiqué. Des sources jointes à Banjul ne confirment ni n’infirment l’information, selon l’Agence France Presse (AFP). Néanmoins, une source sécuritaire a déclaré que les prisonniers condamnés à mort avaient simplement été tous «transférés la nuit dernière en un même endroit» et n’avoir pas connaissance d’exécutions effectuées. Elle a toutefois soutenu : « L’homme-là (le président gambien Yahya Jammeh, NDLR) est déterminé à exécuter les prisonniers, et il le fera». Plus tard, l’information sera finalement infirmée par Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO). «C'est une information erronée. Elle a été démentie par le président Yaya Jammeh lui-même », a dit M. Tine. Toujours-est-il que la cruauté de Yaya Jammeh n’est pas une nouveauté, il avait juste observé un répit
Palmarès de la cruauté
Yaya Jammeh a commis quantité de crimes. Il a fait assassiner 26 soldats et agents de sécurité, fait disparaitre mystérieusement plus de 17 personnes, et fait massacrer en 2000 autour de 14 étudiants de diverses écoles gambiennes. L’assassinant de 12 civils, dont Ousman Koro Ceesay, ancien ministre des Finances, Deyda Hydara, correspondant Reuters et directeur du journal Le Point et l’opposant Sidia Sanyang, mort sous torture, lui sont imputés. Les étrangers n’échappent pas à la machine meurtrière du président gambien. Yaya Jammeh a massacré cinquante-huit (58) étrangers : cinquante-cinq (55) Ghanéens, deux (2) sénégalais, un (1) guinéen, un (1) togolais. Cinq prisonniers politiques ont été victimes de torture en Gambie dont Alhagie Kebbeh, maintenant paralysé, Wassa Janneh (politicien membre de l’UDP), Marian Denton, activiste, Ousman Rambo Jatta, politicien, Tamba Fofana, enseignant. Euégard à cette terreurs les avocats Ousman Sillah et Mai Fatty, eux n’avaient qu’à accepter de subir ou de s’exiler. Et bien, ils ont fait la deuxième option pour sauver leur peau. Gambie, vraisemblablement, il suffit de franchir le territoire national pour que de forts soupçons pèsent sur vous sans justification. Comble de paranoïa ! Le journaliste de l’Agence Apanews, raconte qu’en 2004, il s’était rendu à Banjul pour réaliser une interview avec un opposant. Après l’entretien avec son cameramen, un agent de sécurité les intercepte et leur demande ce qu’ils sont allés chercher chez ce type. Le journaliste, pour esquiver, feint de n’être pas anglophone. Alors, l’agent se mit au wolof. Notre confrère fit par le signe du doit qu’il ne comprenait rien et réellement il n’est pas un locuteur wolof. Alors que son cameraman voulut répondre à l’enquêteur, le journaliste le dissuada discrètement. Et c’est comme ça que l’agent colla la paix au journaliste et son cameraman qui ont rallié Dakar.
FREDERIC ATAYODI
La communauté internationale aphone
La communauté internationale, habituellement prompte à hausser le ton sur les agissements de tel ou tel dirigeant africain, est étonnamment presque aphone sur le cas Yaya Jammeh. Mandat d’arrêt international contre Omar El Béchir (Soudan) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ; pression sur Tandja qui s’était octroyé une rallonge de 3 ans, après son deuxième et dernier mandat présidentiel ; soutien au Conseil national de transition en Libye ; pression sur le capitaine Dadis Camara (Guinée) pour qu’il quitte le pouvoir ; appel pressant à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire) pour qu’il accepte sa défaite suite à la présidentielle, etc. Les cas de pression sur les personnalités africaines sont légion. Mais dans la plupart des cas, les pays où cette communauté internationale est intervenue fortement, on constate que les ressources minières sont débordantes. Pour la Gambie, petit pays pauvre qui n’a ni or, ni pétrole, ni uranium, la communauté internationale qui malheureusement n’est composée de quelques pays riches, observe un silence coupable. Une hypocrisie qui ne peut passerinaperçue. A l’annonce de l’exécution par Jammeh, les réactions n’ont pas fusé de partout comme dans certains cas.
Fatou Bensouda mal à l’aise
Le 16 juillet dernier, la gambienne Fatou Bensouda a pris ses fonctions comme première femme, et en même temps, première personnalité d’origine africaine à la tête de la Cour pénale internationale. La CPI est une juridiction créée le 1er juillet 2002 par le statut de Rome, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre. Après Carla Del Ponte, Luis Moreno Ocampo, une africaine a accédé à la tête de cette institution. Fatou Bensouda avait été fortement soutenue par l’Union africaine et par ricochet, tous les Africains. Yaya Jammeh dont elle fut le ministre de l’avait également épaulé. Mais aujourd’hui, le président Jammeh met très mal à l’aise l’une des 10 femmes africaines les plus influentes. Mme Bensouda, lors de sa prise de fonction, avait averti que la juridiction qu’elle dirige accomplira sa mission sans une cible particulière. Une déclaration pour rassurer ceux qui présentent la CPI comme une justice de « Noirs contre les Blancs».
35 Commentaires
Borom Xamxam
En Août, 2012 (18:05 PM)Nimba
En Août, 2012 (18:13 PM)Nom
En Août, 2012 (18:14 PM)Zal
En Août, 2012 (18:15 PM)Diatus
En Août, 2012 (18:17 PM)Tallus
En Août, 2012 (18:22 PM)Khoulle
En Août, 2012 (18:24 PM)Point De Vue
En Août, 2012 (18:26 PM)POURQUOI NOS SENEGALAISES SE RASENT PAS LES AISSELLES ET S EPILENT PAS ?
NB: MA COPINE LE FAIT MOI AUSSI
C EST JUSTE UN CONSTAT NE M INSULTER PAS C EST JUSTE POUR SENSIBILISER NOS FILLES
ça Sufit
En Août, 2012 (18:33 PM)DÉDUIS QUE YAYA EST DEVENU PRÉSIDENT EN GAMBIE 1996 C'EST LUI QUI SÈME LES TERREUR EN CASAMANCE ET DE LA BARBARIE EN GAMBIE ET EN CASAMANCE
IL FAUT QUE MACKY SALL COMPREND SI LA GAMBIE A MAL A LA TÊTE LE SÉNÉGAL AURA EGALEMENT MAL AU VENTRE
DONC LE DÉPART DE YAYA DOIT ETRE A L'ORDRE DU JOUR ET IMMINENT
Starsky
En Août, 2012 (18:37 PM)Francais
En Août, 2012 (18:40 PM)on nous aura tout apporter, même notre manière de penser. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui tout ce levier de bouclier contre un pays frère et souverain de surcroit au seul motif qu'on y applique la peine de mort. D'autres pays appliquent la peine sans que les pseudos droits de l'hommiste et ces satanés européens en trouvent à redire:
USA
IRan
Arabie Saoudite
Yemen
etc,
est ce que la commissaire de l'Union Européenne aux droits de l'homme que j'ai entendu ce matin sur RFI oserait en dire autant la prochaine fois qu'il y'aurait une condamnation à mort aux USA; Ah non, j'oubliais: il y'a une justice pour les pauvres et une justice pour les puissants; une relation internationale pour les faibles et une autre pour les puissants; un droit international pour les faibles et un autre pour les puissants. Stupid African People!
quant à nos compatriotes sénégalais sur la liste, que Dieu ait pitié de leur âme mais je pense plus aux victimes qu'à eux.
Esssayons de penser par nous mêmes au lieu d'être ces eternels suiveurs.
A bon entendeur, Salut!
La Vérité
En Août, 2012 (18:40 PM)je crois que uns(1) Sénégalais tuer égale = à 10 Gambiens tuer est ce que le Sénégal a une fois exécuter ses ressortissants.
un ressortissant tuer par un autres pays est égale une déclaration de guerre et si le gouvernement du Sénégal ce laisser aller nous serions bientôt a la merci de ses Gambiens que dirige ce fou allier Yaya Jammeh.
Macky la balle est dans ton camps, si tu ne peut pas régler les inondation, la Gambie tu quitte le pouvoir.
Vive le Sénégal.
Serious!
En Août, 2012 (18:42 PM)CEUX QUI CHOISISSENT LE MEURTRE SANS RAISON DOIVENT ETRE PUNI POUR SERVIR DE LECON. DES CRIMINELS, AYANT COMMIS DES CRIMES ODIEUX SONT LOGES ET NOURRIS 10, 15 VOIRE20 OU 25 ANS ET APRES ON LES SOUHAITES BON VENT.
UN JEUNE DE 20 ANS PEUT SORTIR A 35 40 ANS ET VAQUER TRANQUILLEMENT A SES BESOINS EN NARGUANT LA FAMILLE DE SA VICTIME QU'IL A PLONGE DANS UNE SITUATION QUE LA SOCIETE NE PREND PAS LA PEINE DE MESURER LES CONSEQUENCES ULTERIEURES.
ON A VU DANS DES DOCUMENTAIRES AUX USA QUE CES CRIMINELS ET VIOLEURS, UNE FOIS SORTIS, REPRENNENT DE PLUS BELLE SERVICE.
DOYLE DISAIT "MORTE LA VIPERE, MORT LE VENIN"
Khoulle
En Août, 2012 (18:46 PM)Basaa
En Août, 2012 (18:51 PM)Broking
En Août, 2012 (19:00 PM)Deugueubi
En Août, 2012 (19:09 PM)Packou
En Août, 2012 (19:11 PM)Ousmaene
En Août, 2012 (19:19 PM)Cama
En Août, 2012 (19:22 PM)Diine
En Août, 2012 (19:22 PM)Respect
En Août, 2012 (19:26 PM)Dicto-paco
En Août, 2012 (19:28 PM)Barethiove
En Août, 2012 (19:48 PM)Peuls,
En Août, 2012 (19:49 PM)Realpolitick
En Août, 2012 (20:17 PM)Speaking to journalists shortly after meeting VP Njie-Saidy, Kane disclosed that he is in The Gambia on vacation. He also said that he is very happy to be here. “When my president [Macky Sall]learned that I am here on holiday, he then asked me to go and extend his regards and gratitude to President Jammeh,” he added.
The visiting Senegalese minister acknowledged that he was well received by the vice president on behalf of the Gambian leader, stressing that the reception accorded him was extraordinary. Commenting on Banjul-Dakar relations, Minister Kane expressed delight with the cordial ties existing between the two countries, recalling that when President Macky Sall took office, his first state visit was to The Gambia, during which he discussed with President Jammeh, crucial issues pertinent to the development of the two countries.
He continued: “When the Gambian leader also paid a state visit to Senegal, the two leaders also renewed their commitment towards the development of the two countries. The relationship between the two leaders is a pride of the two countries. I am here because I want to renew and reinforce that cordial relationship and love between the two governments.”
Kane then urged the two countries to further tighten and cement their bilateral relations citing the current situations in Mali and Guinea Bissau. He thanked both Presidents Jammeh and Sall for their proactive stance towards cementing peace in those countries. “We have seen the two leaders what are they are doing in terms of economic development and other cooperation areas like the border issues, in a move to further cement cordial relations between the two countries,” he added.
The Senegalese Finance and Economy minister also spoke about the Trans-Gambia Bridge, among a host of other development areas, meant to boost mutual cooperation between the two countries. He once again commended the Gambian officials for the warm reception accorded him and delegation, while praying to Allah to make this years’ rainy season a success with abundant yield for both countries.
Author: Sheriff Janko
Babou
En Août, 2012 (21:04 PM)Thecitizen
En Août, 2012 (21:35 PM)Yaya J'espere que tu sais ce que tu fais ?
L'adage dit que : qui vit par l'epee meurt par l'epee...
J'espere que ce n'est pas ce que tu fais ?
Wa salam.
Job
En Août, 2012 (23:14 PM)epuis il veut pas contruire le pond entre le senegal la gambies na pas de ressource financier c les bac ki fon vivre la gambie !!!!!!!!! c du provocation pour rompte le projet!!!! c un maniac ce mlec la mé yalla moko unpeu dolée lou toy mokay yeuk inchalah yalla nak yalla até akk senegal akk le peuple gambien!! inchalah!!
Binta
En Août, 2012 (23:18 PM)Guem Sa Boope
En Août, 2012 (23:38 PM)Karli
En Août, 2012 (03:33 AM)Sa
En Août, 2012 (10:04 AM)Khamoul
En Août, 2012 (10:17 AM)Maos
En Août, 2012 (16:57 PM)VRAIMENT MON PRÉSIDENT JE VOUS ENCOURAGE POUR LE TRAVAIL BIEN FAIT IL FAUT CONTINUER SUR CETTE BASE VOUS AVEZ MA BÉNÉDICTION N’ÉCOUTE PAS CES PEUREUX DE DIRIGEANT AFRICAINS
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