Le 1er vice-président de la Fédération guinéenne de football récemment rétabli dans ses fonctions par le président de la commission d’éthique de la Fédération guinéenne de football a regagné Conakry ce dimanche nuit 28 février, par le vol régulier d’Ethiopian Airlines.
A sa descente d’avion il a été accueilli par ses fans qui chantaient, dansaient et qui arboraient des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire ‘’Honneur rétabli’’.
S’adressant aux journalistes présents, Amadou Diaby s’est montré très humble. « Comme vous le savez, l’arrêt du tribunal arbitral du sport (TAS) m’a rétabli dans mes fonctions depuis le 13 août 2020. Maintenant, je prends encore acte de la nouvelle procédure qui a été mise en place par la commission d’éthique. Je dirais tout simplement que la vérité a fini par triompher. Je ne suis pas là aujourd’hui pour être celui qui a triomphé contre qui que ce soit. Si je suis parti au TAS, c’était pour montrer au peuple de Guinée qu’il doit y avoir la manifestation de la vérité dans cette affaire. Je suis dans ce football depuis plus de 20 ans. Par conséquent, je ne méritais pas ce que j’ai mérité. C’est pourquoi, il fallait aller de l’autre côté pour pouvoir savoir la vérité», a indiqué Amadou Diaby
Avant de lancer ce message poignant aux responsables du football guinéen.
« Au nom de ma famille, je voudrais seulement dire que moi je pardonne, le football guinéen n’a pas besoin d’histoires. En mon nom personnel, je demande pardon à tout le peuple de Guinée, si j’ai fait du mal, offensé un Guinéen, je demande pardon. Je tends la main à tous les dirigeants sportifs guinéens, à tous les membres de la Fédération guinéenne de football, ensemble, construisons ce football ! On n’a pas besoin de querelles, cette histoire est derrière nous. Je demande pardon et que les Guinéens se pardonnent, ensemble pour le bonheur notre football», a déclaré le 1er vice-président de la Feguifoot.
A noter que Amadou Diaby avait été accusé de détournement d’argent en complicité avec l’ex-entraîneur du Syli national de Guinée, Paul Put.
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