Dans un contexte de politique aussi complexe que confus, la société civile et la presse, qui constituent les deux forces de « résistance et d’influence » sont menacées. De plus en plus, « ils font face à des intimidations et des violences de plus en plus importantes de la part des responsables militaires et politiques qui n’apprécient pas l’attention que génèrent ces différents acteurs indépendants », indique le Centre d'Études Stratégiques de l'Afrique (Cesa).
C’est pourquoi, le Cesa a demandé la promulgation d’une « loi visant la criminalisation de la prise pour cible de journalistes et de médias indépendants, mais aussi des défenseurs des droits de l’Homme et de membres de la société civile ». Dans un document publié ledit centre a dénoncé certaines violations de l’Etat qui «doit également cesser d’utiliser le matériel récemment acquis, visant à identifier les radios communautaires et à en limiter les émissions ». Le renforcement de capacités techniques et éditoriales pour les journalistes de la presse orale et écrite est vu comme un besoin pressant, afin de « développer leur influence et leurs engagements vis-à-vis de la population », de « mettre en réseau » l’ensemble des acteurs, afin qu’ils puissent « résister ensemble aux fauteurs de troubles et aux mesures d’intimidation ».
2 Commentaires
N'importe Quoi !
En Janvier, 2014 (12:35 PM)je crois que la monnaie, l'armée, la science, viennent avant la presse quand on parle de stratégie
Poó Gh
En Janvier, 2014 (17:40 PM)Participer à la Discussion