La jeune domestique âgée d'une vingtaine d’années a été attachée puis brûlée à l’aide d’un fer à repasser, par un jeune qui aurait reçu des ordres venant d'une femme qui serait la patronne de la jeune domestique qui l’accuserait d’avoir volé la maudite somme de 8.000.000 Gnf soit 500.000 FCFA et son téléphone.
L’incident s’est passé à Sangoyah, un quartier de la haute banlieue de Conakry m. Contactée par des confrères du site mosaïqueguinee, la secrétaire générale, du syndicat national des employés de maison (SYNEM), est revenue sur les faits. « Il s’agit d’une jeune fille du nom de Aïssatou Diallo, âgée de 20 ans, travailleuse domestique de son état au quartier Sangoyah dans la commune de Matoto. Elle est accusée par sa patronne de vol d’une somme de 8.000.000 fg plus un téléphone.
Et du coup, la dame a fait appel au fils de l’une de ses voisines. Et ce dernier a attaché la jeune domestique à l’aide d’une corde, les mains et les jambes. Il l’a bastonnée pour qu’elle reconnaisse les faits qui lui sont reprochés. Comme si tout cela ne suffisait pas, il a aussi branché un fer électrique très chaud qu’il a fait passer sur les pieds et sur différentes parties du corps de la domestique. Le lendemain, le jeune a refait la même chose au niveau des mollets et des cuisses. La victime totalise, (6) blessures sur tout son corps. La fille n’a bénéficié d’aucun soin, elle a été plutôt conduite à la gendarmerie de Kaporo où elle a passé la nuit », a expliqué Asmaou Bah Doukouré.
Rencontrée, la victime a expliquée les circonstances de sa mésaventure. « Je travaille comme femme de ménage au compte de madame Mariama Souaré pour la somme de 400.000 GNF. Il y a deux semaines, madame Souaré m’a appelée pour me dire qu’on lui a volé son argent et que si c’est moi qui ai pris, de ramener.
Entre temps elle a remis mon contact à un jeune du quartier. Celui-ci m’a alors appelée et dit qu’il souhaiterait me voir derrière la cour, je dis " je ne vais pas, je ne te connais pas. Après qu’il ait insisté, je suis sortie. Dès que j’ai ouvert le portail de la cour, il m’a tenu les deux mains de derrière et a mis le couteau sur mon coup en me disant que si je ne lui dis pas où j’ai caché l’argent volé il allait me tuer. J’ai dit alors qu’il me tue s’il veut, mais je n’ai rien volé. C’est ainsi qu’il m’a fait rentrer dans la cour de la dame Mariama Souaré, et m’a envoyé jusque dans ma chambre à coucher. Là, il a ligoté mes mains et mes pieds. Il a ensuite branché le fer à repasser et a commencé à me passer le pied droit le dimanche. Le lendemain, il est venu encore brancher le fer électrique et cette fois-ci il l’a passé sur mes cuisses », a expliqué dame Aissatou Diallo
L’affaire a été confiée à la gendarmerie en charge de la protection des couches vulnérables.
Quant à la domestique, elle se trouve dans de bonnes mains, d’après la secrétaire générale du SYNEM.
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