Idriss Déby appelle les jeunes africains à prendre leur avenir en main

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, a appelé, jeudi à N’Djamena, les jeunes du continent africain à prendre leur avenir en main et du coup cesser de céder au découragement en optant pour l’émigration vers l’Occident.

Pour ce faire,  «il est indispensable d’aider les jeunes à s’ouvrir au monde du travail et à se familiariser avec l’environnement dans lequel ils sont appelés à évoluer dans le futur. Il est aussi nécessaire d’orienter les jeunes vers des branches de formation qui ouvrent de réelles perspectives en matière d’emploi, d’auto-emploi et d’entreprenariat», a affirmé Idriss Déby, en ouvrant la première édition du Salon international de l’étudiant africain

L’accès à l’emploi des futurs jeunes diplômés est un enjeu décisif au Tchad et partout ailleurs en Afrique, a-t-il dit avant d’ajouter que «le rythme actuel des transformations économiques et technologiques nous amène à nous interroger sans cesse sur les perspectives professionnelles et à privilégier la recette de l’anticipation». 

Pour le chef de l’Etat tchadien qui s’adressait à des délégués d’une quarantaine d’universités africaines,  il est important d’entretenir une relation étroite et permanente avec le monde économique car «un partenariat actif et agissant avec les acteurs économiques pourrait apporter une valeur ajoutée à cette synergie dans l’action entre formation et emploi».

L’Afrique a conscience des atouts et du potentiel de sa jeunesse, a souligné Idriss Déby, lançant aux participants au salon : «Vous êtes la sève qui nourrit l’idéal de l’émergence et le vivier qui alimente la renaissance africaine».

Plusieurs personnalités tchadiennes et africaines dont la présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, Francine Muyumba Furaha, ont pris part à l’ouverture des travaux du 1er Salon international de l’étudiant africain dont les objectifs,  selon son promoteur, Naïr Abakar, sont d’informer les jeunes sur les programmes et mesures existants sur l’ensemble du continent africain, de les sensibiliser sur la nécessité d’une bonne orientation professionnelle et d’ impliquer tous les acteurs de l’éducation, de la formation et du marché de l’emploi pour promouvoir la formation et l’insertion professionnelle.