
Une mission de la Cedeao et de l’Unowas a quitté précipitamment la Guinée-Bissau, le 1er mars dernier, sous les menaces du président Umaro Sissoco Embalo. Elle était venue à Bissau dans le but de « soutenir les efforts des acteurs politiques et autres parties prenantes pour parvenir à un consensus politique sur une feuille de route pour la tenue d’élections inclusives et pacifiques en 2025 ».
« Concepteur de la loufoque « force anti-putsch », de la Cedeao »
Le départ en catastrophe de ces envoyés de la Cedeao et de l’ONU ne laisse pas de marbre l’activiste Nathalie Yamb. Dans un post publié sur X, elle rappelle que le dirigeant bissau-guinéen, « concepteur de la loufoque "force anti-putsch", de la Cedeao, criait sur Assimi Goita (président de la transition malienne) et Ibrahim Traoré (président du Faso), lorsqu’il présidait l’organisation en 2022 ».
Aujourd’hui, il est prompt à « expulser la mission Cedeao-Onu venue à Bissau pour parler de l’organisation des élections ». Ce post de l’activiste est, semble-t-il, une manière de tendre le miroir au président bissau-guinéen qu'elle traite de "putschiste".
2 Commentaires
Un mandat présidentiel a un début et une fin et est donné par la population via un vote et garanti par la constitution! Tout président qui finit son mandat a le devoir de quitter qu'il le veuille ou non! Personne ne remerciera qui que ce soit!!! Si c'est pour faire référence à Mackyavel Sale, il n'a encore rien vu. Il paiera le prix de son indiscipline doublé de malhonnêteté.
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