
Le 16 octobre dernier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, déclarait qu'une intervention militaire au Nord-Mali aurait lieu dans "quelques semaines". Le capitaine Sanogo, chef de la junte militaire qui avait défait le président Amadou Toumani Touré, avant de remettre le pouvoir à un gouvernement de transition et qui était plutôt réticent, pour ne pas dire opposé, à toute intervention militaire, semble aujourd'hui en phase avec la position des Occidentaux, parfaitement accordée à celle des pays de la Cedeao et de l'Union africaine. En effet, selon Jeune Afrique, le lunatique capitaine Sanogo aurait admis la nécessité" d'utiliser " toute aide ou compétence pouvant mener à l'accomplissement de la mission régalienne de l'Etat ". Il s'est même dit, selon l'hebdo africain de Paris, ouvert à l'intégration des milices civiles dans " un cadre bien défini ". Ouf, mieux vaut tard que jamais parce qu'à Bamako, il tarde de régler la crise au nord Mali avec les exactions des intégristes islamistes qui n'en finissent pas ! L'armée malienne, qui avait été mise en déroute par les forces rebelles de la Mujao (séparatistes touregs) et d'Ansar Edine (islamistes affiliés à Al Qaïda au Maghreb -Aqmi) et montré ses limites, a grandement besoin de l'assistance extérieure.
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