L'ancien représentant de l'ONU en Guinée-Bissau, José Ramos Horta, chargé de la supervision du processus de consolidation de la paix et de la stabilité institutionnelle en Guinée-Bissau, a accusé la communauté internationale d’avoir une position de «deux poids deux mesures» en étant toujours plus dure avec la Guinée Bissau que d'autres pays.
D'après une note du ministère bissau guinéen des Affaires étrangères, José Ramos Horta a fait ces déclarations à l'issue de la récente rencontre tenue au Maroc sur l'initiative Dialogues de l'Atlantique. L'ex-représentant de Banki-moon en Guinée-Bissau a déploré les quatre décennies de coups d'Etat militaire qui ont secoué le pays.
Mais selon ce diplomate onusien, cela ne doit plus justifier des sanctions contre la Guinée-Bissau qui a organisé des élections en avril dernier et vit dans une situation de régularité constitutionnelle.
La communauté internationale n'agit pas avec cohérence et utilise le deux poids et deux mesures, parce que les mêmes sanctions ne sont pas appliquées à d'autres pays, citant l'exemple de ce qui est arrivé en Egypte ou en Thaïlande.
L'ancien président et chef de la direction du Timor oriental a également regretté que la Guinée Bissau soit surnommée-narco-État.
« La drogue est produite en Amérique du Sud, commence son voyage là-bas, est consommée en Europe ».
2 Commentaires
Kamzo
En Octobre, 2014 (05:16 AM)Mbo2
En Octobre, 2014 (17:05 PM)Participer à la Discussion