Symbole de la révolte en cours, la place Tahrir, en plein centre du Caire, a été investie par les partisans du président, qui voulaient en chasser les opposants. Les affrontements ont fait au moins 500 blessés, selon les médecins - un mort et 600 blessés selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
Un véritable champ de bataille. Et une bataille rangée entre, d’un côté, les partisans du président Moubarak, et de l’autre, les opposants - qui ont fait de la place Tahrir, en plein centre du Caire, le symbole de la résistance.
Hier, les opposants étaient au moins 500.000 à réclamer le départ de Moubarak. Le président a eu beau annoncer qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, en septembre, rien n’y a fait. Dès hier soir, la rue a continué à réclamer son départ.
A moins que le discours de Moubarak n’ait fait mouche. Et que ses partisans soient plus nombreux qu’escomptés... Toujours est-il que ce sont eux qui sont descendus dans la rue aujourd’hui. Pour en découdre, place Tahrir.
Arrivés par milliers, ils ont notamment jeté des blocs de pierre sur les manifestants, depuis les toits et les balcons. Un peu plus tôt, certains avaient chargé à cheval ou à dromadaire, armés de fouets, de bâtons et de pierres, avant d’être mis à terre par les opposants.
A la mi-journée, l’armée a appelé tout le monde à rentrer chez soi. Pour que“ la sécurité et la stabilité” soient rétablies. “Vos revendications ont été entendues”, a déclaré un porte-parole à la télévision publique
Selon la chaîne de télévision Al Jazeera, des soldats ont tiré en l’air pour tenter de disperser les groupes rivaux, mais l’armée a démenti cette information. Un journaliste de Reuters a vu des hommes en civil tirer en l’air.
Des cocktails Molotov ont été lancés et ont provoqué des débuts d’incendie.
Selon l’opposition, des policiers en civil se trouvaient parmi les pro-Moubarak - une information démentie par le ministère de l’Intérieur.“Ce qu’on voit devant nous n’est jamais arrivé auparavant. Des accrochages entre Egyptiens, c’est la guerre civile”, déplore un manifestant, interrogé par l’AFP.
Au total, les affrontements ont fait au moins 500 blessés, si l’on en croit les médecins volontaires qui ont installé un hôpital de campagne à la mosquée Ibad al-Rahmane, près de la place. Le ministère de la Santé, lui, parle d’un mort et de 350 blessés - un appelé, selon les termes du communiqué ; un militaire, selon la télévision d’Etat.
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7 Commentaires
Khalas
En Février, 2011 (19:10 PM)Reply_author
En Août, 2021 (16:21 PM)Khalas
En Février, 2011 (19:12 PM)Viva La Revolucion!
En Février, 2011 (19:41 PM)LES TUNISIENS ET LES EGYPTIENS NOUS MONTRENT LE CHEMIN !
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En Février, 2011 (19:46 PM)Blek
En Février, 2011 (19:51 PM)Créer le désordre pour imposer l'arrêt des manifestations! Les seuls qui pourraient profiter de cette manœuvre digne des services secrets, ce sont les détenteurs actuels du pouvoir qui continueraient d'en jouir et les USA qui continueraint de détenir « la carte » Egypte pour assurer la sécurité de leur super allié Israël!
Mais MoubaRoc ne remplacera pas Moubarak! Le vaillant peuple égyptien résistera!
Biba D'algerie
En Février, 2011 (15:08 PM)Smokey
En Février, 2011 (19:14 PM)Participer à la Discussion