Au Kenya, la prestation de serment de Raila Odinga reportée sine die. Le leader de l'opposition, qui ne reconnaît pas la victoire d'Uhuru Kenyatta, avait annoncé la tenue d'une investiture parallèle mardi 12 décembre, jour de la fête de l'indépendance, laissant craindre de nouveaux affrontements entre les partisans de l'opposition et la police. Mais suite à de nombreuses pressions, l'opposant historique a finalement reculé.
Dans un communiqué publié dimanche soir, la coalition de l'opposition annonce reporter à une date ultérieure la prestation de serment de Raila Odinga et le lancement officiel des assemblées du peuple, après de longues consultations avec des interlocuteurs nationaux et internationaux.
Statement on Inauguration of The Rt. Honourable Raila Odinga and His Excellency Kalonzo Musyoka pic.twitter.com/v95p1owPYg
— NASA Coalition (@CoalitionNASAKe) 10 décembre 2017
Le projet de Raila Odinga semble de plus en plus difficile à tenir. Le ministre de la Justice a récemment annoncé qu'une investiture parallèle serait considérée comme un acte de trahison, tandis que les Etats-Unis ont envoyé un diplomate pour tenter de raisonner le chef de l'opposition et que le reste de la communauté internationale appelle à un dialogue avec le gouvernement.
De plus, le colistier de Raila Odinga, Kalonzo Musyoka, qui aurait dû être investi en même temps, est actuellement en Allemagne.
L'opposition est aujourd'hui divisée entre une ligne dure et jusqu'au-boutiste, et des membres qui voient cette investiture parallèle comme une erreur. Dimanche, la NASA, la coalition de l'opposition, a en tout cas tenu à rassurer ses partisans. "Notre détermination ne faiblit pas et nous poursuivons notre lutte pour la justice électorale", assure l'opposition, promettant d'annoncer une nouvelle date d'investiture sous peu.
2 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (06:52 AM)Anonyme
En Décembre, 2017 (11:53 AM)Participer à la Discussion