L'armée égyptienne a relâché mardi le journaliste d'investigation et défenseur des droits de l'Homme Hossam Bahgat, au lendemain de l'appel de l'ONU à le libérer, a indiqué à l'AFP un militant des droits de l'Homme.
"Il m'a appelé et m'a dit qu'il était sorti du bâtiment des services du renseignement militaire", où il avait été détenu dimanche, a déclaré Gasser Abdel-Razek, directeur de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels, une ONG que M. Bahgat a fondée en 2002.
"Il m'a appelé et m'a dit qu'il était sorti du bâtiment des services du renseignement militaire", où il avait été détenu dimanche, a déclaré Gasser Abdel-Razek, directeur de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels, une ONG que M. Bahgat a fondée en 2002.
Le reporter de 37 ans avait été convoqué dimanche matin pour être interrogé par les militaires sur un article publié le 13 octobre révélant un procès militaire que l'armée n'avait pas officiellement confirmé ni réfuté.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le procureur militaire a ordonné son placement en détention préventive pour quatre jours, dans le cadre d'une enquête sur la "propagation de fausses informations qui nuisent aux intérêts nationaux", selon le site d'information Mada Masr avec lequel il collabore. Au terme de cette détention, il pouvait être soit accusé et renvoyé devant un tribunal militaire, soit relaxé.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le procureur militaire a ordonné son placement en détention préventive pour quatre jours, dans le cadre d'une enquête sur la "propagation de fausses informations qui nuisent aux intérêts nationaux", selon le site d'information Mada Masr avec lequel il collabore. Au terme de cette détention, il pouvait être soit accusé et renvoyé devant un tribunal militaire, soit relaxé.
Plusieurs ONG, mais également l'ONU réclamaient depuis deux jours la libération de cette figure de proue de la révolution de 2011 qui a reçu la même année le prestigieux prix Alison Des Forges, récompensant des militants des droits de l'Homme.
Le Caire a renforcé cet été son arsenal antiterroriste par une loi prévoyant notamment une amende très lourde pour les journalistes et médias, y compris étrangers, qui rapportent des informations contredisant les communiqués et bilans officiels en cas d'attentats ou d'attaques.
Le Caire a renforcé cet été son arsenal antiterroriste par une loi prévoyant notamment une amende très lourde pour les journalistes et médias, y compris étrangers, qui rapportent des informations contredisant les communiqués et bilans officiels en cas d'attentats ou d'attaques.
0 Commentaires
Participer à la Discussion