Installé au pouvoir en mars dernier par les rebelles de la Séléka, Michel Djotodia a démissionné vendredi avec son Premier ministre, Nicolas Tiangaye, sous la pression des dirigeants de plusieurs autres pays d'Afrique centrale, qui considéraient leur départ comme l'une des conditions à l'arrêt des affrontements armés.
Le choix du pays d'exil n'est pas une surprise, car Michel Djotodia connaît le Bénin pour y avoir déjà passé plusieurs années durant la dernière décennie et pour y avoir de la famille.
Alexandre-Ferdinand Nguendet, chef du Conseil national de transition centrafricain (CNT), est désormais officiellement à la tête du pays jusqu'à ce que le CNT puisse désigner un nouveau dirigeant, lequel sera chargé de conduire la Centrafrique à des élections, normalement prévues dans le courant de l'année.
S'adressant à la nation pour la première fois, Alexandre-Ferdinand Nguendet a déclaré que samedi le CNT allait sans attendre s'atteler à sa tâche.
L'annonce de la démission de Michel Djotodia a été accueillie par des scènes de liesse vendredi dans les rues de Bangui, la capitale de la République centrafricaine.
DES MOSQUÉES DÉVASTÉES
Les scènes de liesse ont cependant cédé la place à des actes de violence et de pillages vendredi soir et les troupes africaines et françaises ont signalé des affrontements entre combattants de l'ex-rébellion de la Séléka et des miliciens chrétiens dans Bangui.
"Je peux confirmer qu'une bonne partie des tirs étaient des tirs de sommation de notre part, destinés à disperser les pillards qui prenaient pour cibles des maisons et des magasins de musulmans", a déclaré un officier de la mission de maintien de la paix africaine.
La Croix-Rouge a dit avoir ramassé trois corps dans les rues après les violences de la nuit de vendredi à samedi.
"Des mosquées ont été détruites dans les quartiers de Petevo, Yapele et Bimbo. C'est une honte", a déclaré Ahamat Deliriss, vice-président du Conseil islamique centrafricain.
Le calme régnait dans l'ensemble samedi dans les rues de Bangui.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a entrepris samedi d'évacuer par avion des étrangers désireux de quitter le pays. Soixante mille ressortissants de pays africains ont demandé à partir.
Vingt-sept mille ressortissants de pays de la région, notamment du Mali, du Sénégal, du Niger et du Tchad, ont déjà été rapatriés par leurs gouvernements.
Avec Samuel Elijah à Cotonou; Marc Angrand et Eric Faye pour le service français
Source: yahoonews
3 Commentaires
Zebest
En Janvier, 2014 (16:21 PM)Woup
En Janvier, 2014 (17:04 PM)Africain221
En Janvier, 2014 (08:26 AM)Djotodia nègre de service si tu ne quittes pas Bangui moi bouana fransaoui je t'embarque pour Cotonou et si tu fais le Gbagbo je t'embarque pour la Haye.
Moi bouana fransaoui tres contangue comme toujours moi bouana fransaoui je m' étonne de l' ignorance et de la passivité nègre et avec des siècles d' expérience je suis toujours sur le cul.
Moi bouana fransaoui un pierre d' un coup : j'ai freiné l'expension chinoise, j' ai mis main basse sur la centre Afrique 1fois et demi plus grand que la fransaoui avec 5 millions d'habitants, des réserves de pétroles immenses et des sauvageons qui s' entretuent au nom de religion bidon. Parfait je n' aurais espéré mieux.
Des milliards en perspectives pour nos caisses déjà vides, aahhh que la ripoublik fransaoui aime l' afrique, nous sommes freres et vive l' amitié africano-fransaoui, hahahahah, quenelle bambou dans le cul des bamboulas et a croire qu'ils raffolent de la quenelle bambou bien dur.hahahahahahahah.
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