
La finance islamique a été présenté, lundi, à Abidjan comme un atout important pour le développement de l’Afrique par de nombreux experts présents au 2ème forum africain sur la finance islamique à l’initiative de la Société islamique de développement (SID) du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) et du gouvernement ivoirien a constaté., a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon l’hôte de cette rencontre, Nialé Kaba, ministre ivoirien du Plan et du Développement, «notre pays a besoin d’investissement importants. La finance islamique est un atout important ». La sensibilisation à ce type de finance doit se poursuivre, a-t-elle poursuivi, rassurant sur les dispositions de son pays à son essor.
« Nous devons continuer à éduquer pour ancrer ce type de financement », a insisté la ministre au cours d’un panel sur le positionnement de l’Afrique dans le monde de la finance islamique.
« Il y’a un réel intérêt dans nos pays surtout concernant les Sukuks », a pour sa part rassuré Bassiri Touré, vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) , qui a toutefois souligné que « la finance islamique ne vise pas à remplacer la finance conventionnelle ».
«Ces deux systèmes peuvent cohabiter. Nous allons encourager les gouvernements à mettre en place des résolutions plus importantes pour les Sukuks», a-t-il poursuivi.
Bassiri Touré a évoqué la question du plafonnement et des concessions entre les institutions qui peuvent constituer un frein à la percée de la fiance islamique dans les pays africains.
« Je souhaite qu’on puisse s’entendre pour que ces questions ne soient pas un frein », a alerté M. Touré.
A son tour le Vice-Président et responsable des questions d’éthique de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a affirmé que son institution accorde une place importante à la finance islamique.
« L’Afrique est considérée comme la nouvelle frontière de développement. C’est un devoir pour des institutions de répondre aux besoins de l’Afrique.Nous savons que le financement est largement insuffisant par rapport aux besoins », a faire remarquer M. Diagana.
« Nous accordons une importance capitale à la finance islamique (...) .Il y’a une complémentarité .Notre mission est de réduire la pauvreté pour que les plus faibles puissent avoir des richesses », a par ailleurs soutenu ce cadre l’institution de Bretton Woods.
Le Trésor public ivoirien a lancé en août dernier un emprunt obligataire de 150 milliards F CFA (228,6 millions d’euros), le 2ème du genre sous forme d'obligations islamiques.
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