Face à la menace des combattants islamistes, plusieurs pays occidentaux ont décidé d’envoyer leurs propres militaires pour perfectionner les soldats africains. Le Tchad est le théâtre d’un vaste camp d’entraînement avec des formateurs venus notamment de Belgique, des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni.
Un soutien logistique salué par ce soldat qui rappelle que “Boko Haram est une milice de civils et non pas une armée et que les militaires ont selon lui l’avantage de l’expérience”.
Une force que l’ONU doit soutenir. C’est ce que souhaite Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères l’a dit hier au président du Niger auquel il rendait visite dans le cadre d’une tournée africaine.
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En Février, 2015 (16:00 PM)Lou Leer
En Février, 2015 (16:01 PM)Yaatt
En Février, 2015 (16:40 PM)Mounos
En Février, 2015 (18:33 PM)Le Point - Publié le 22/02/2015 à 14:47 - Modifié le 22/02/2015 à 14:57
Le président du Nigeria Goodluck Jonathan a reconnu ne pas avoir pris la mesure des "compétences" de la secte islamiste qui a juré de faire échouer le processus électoral.
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"Probablement, au début (de l'insurrection du groupe islamiste), nous - je veux dire mon équipe et moi-même - avons sous-estimé les compétences de Boko Haram", a avoué le président Goodluck Jonathan à This Day, quotidien privé influent au Nigeria. "Beaucoup de responsables sécuritaires ont fait des déclarations" minimisant Boko Haram, "cela montre qu'ils ont sous-estimé ses compétences", a ajouté Goodluck Jonathan, candidat à la présidentielle prévue le 28 mars, en même temps que des élections législatives et sénatoriales.
Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13 000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria, essentiellement dans le Nord-Est, où le groupe islamiste contrôle plusieurs localités. Son chef, Abubakar Shekau, a juré dans une vidéo publiée récemment de faire échouer le processus électoral. Les élections présidentielle et parlementaires, initialement prévues le 14 février, ont été reportées de six semaines, au 28 mars, pour permettre à l'armée de se concentrer sur son offensive contre le groupe. Beaucoup de Nigérians doutent cependant des assurances officielles d'une défaite de Boko Haram en six semaines et de la possibilité d'organiser des scrutins dans des zones dévastées, désertées en raison des exactions des islamistes et des combats avec les militaires (nigérians ou des pays voisins).
"S'il plaît à Dieu"
Sur le papier, l'armée nigériane compte 80 000 hommes, auxquels s'ajoutent des forces paramilitaires totalisant aussi 80 000 hommes. Des milices locales d'autodéfense contre Boko Haram ont également été créées. Les autorités n'ont jamais fourni de chiffres sur les effectifs directement engagés contre les islamistes. Selon Goodluck Jonathan, l'armée a récemment acquis de nouvelles armes et munitions pour la guerre contre Boko Haram et capturera bientôt Abubakar Shekau.
"Si Dieu le veut, nous arrêterons Shekau avant les élections", a-t-il assuré en précisant cependant : "Nous ne disons pas que nous devons en finir avec Boko Haram pour organiser les élections, mais nous devons arriver à faire en sorte qu'il ne cause pas de ravages s'il tente" de les faire échouer. "Je crois que le 28 mars, quand les élections se tiendront, Boko Haram ne pourrait même pas être en mesure d'attaquer une ville quelconque, s'il plaît à Dieu", a-t-il soutenu.
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