
Une crise qui a provoqué une chute de la production pétrolière de plus de 80% selon la Compagnie nationale de pétrole.
Du 18 janvier au 3 février, la production est passée de plus de 1,2 million à 187.000 barils par jour, indique la NOC, la Compagnie nationale de pétrole.
Cette suspension a entrainé des pertes estimées à 931 millions de dollars.
La NOC appelle à la reprise des opérations de production.
L'arrêt des exportations de pétrole, qui représentent quasiment l'unique source de revenu pour les Libyens, est décrit par les pro-Haftar comme une mesure de protestation contre l'intervention turque en soutien au Gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l'ONU.
De son côté, le maréchal Haftar est soutenu notamment par la Russie, les Emirats arabes unis et l'Egypte, et mène depuis le 4 avril une offensive pour s'emparer de Tripoli.
L'ONU, les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni ainsi que de la délégation de l'Union européenne en Libye, ont également appelé en janvier à la reprise immédiate de la production pétrolière.
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